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Les drones algériens feront face aux drones français ?

Le drone algérien Aljazaer 54. (Archives)

Les analyses de la rédaction :

  • Algérie

- Tripoli veut la protection de l’Algérie : que fera l’ANP ?

Plus d'un mois après le début de l'offensive planifiée de Haftar contre Tripoli, l'Algérie est invitée à s'impliquer dans la guerre. Haftar a-t-il pour mission entre autres choses d’impliquer l'armée algérienne dans une guerre étrangère ?

Il va sans dire que l'ANP est rudement mise à l'épreuve par les troubles qui ne cessent, malgré le départ de Bouteflika et l'opération mains propres en cours, de s'amplifier. Des mains continuent à pousser la situation vers le point de non-retour. Le chef d'état-major de l'ANP a, d’ailleurs, tiré la sonnette d'alarme et, à la veille d'un nouveau vendredi, a demandé aux Algériens d'adopter le principe de dialogue qui doit aboutir à des mécanismes raisonnables de sortie de crise, estimant que « l’intérêt de la nation doit être le dénominateur commun entre toutes les parties ».

Ce contexte explosif demande plus que jamais le calme et la sérénité sur les frontières. Or, le ministre libyen de l’Intérieur a souhaité la mise en place d’un accord de défense commune avec l’Algérie pour contrer les visées hégémoniques de certains pays occidentaux et arabes dans la région. 

Fathi Bachagha a souligné lors d'une conférence de presse consacrée à l’évolution de la situation sur le terrain depuis que le maréchal Haftar a lancé une offensive militaire pour prendre la capitale Tripoli, que plusieurs pays financent et arment cet ancien officier.

Le ministre a révélé que des missiles tirés sur Tripoli ne pouvaient provenir que d'un pays arabe qui est le seul à les détenir et il faisait allusion évidemment aux Émirats arabes unis ou encore à l’Arabie saoudite. La France a également été accusé de complicité avec Haftar « dans son entreprise de sabotage des accords conclus entre les différents belligérants, dont celui d’Alger ». Or, cette perspective n'a rien de reluisant pour Alger.

Directement impactée par la guerre otanienne provoquée par Nicolas Sarkozy en Libye, l'Algérie est extrêmement préoccupée par la multiplication des ingérences étrangères dans ce pays frontalier, ingérences qui semblent sournoisement la viser. Le secteur pétro-gazier qui a déjà vu l'intervention massive des Américains, pourrait être la première cible. Certains experts ont été jusqu’à préconiser une intervention directe de l’armée algérienne sur le territoire libyen pour prévenir toute attaque terroriste similaire à celle qui avait visé le site gazier de Tiguentourine en janvier 2013. 

L’appel du ministre libyen qui demande l'assistance directe d'Alger est-il le prélude à un changement dans la doctrine de l’armée algérienne qui n’est jusque-là jamais intervenue au-delà des frontières ? Est-ce une stratégie bien préméditée pour impliquer l'ANP sur les frontières ? 

- L'armée algérienne envoie ses drones chasser les terroristes 

Des caches terroristes ont été détruites grâce à l’utilisation de drones fabriqués en Algérie, a annoncé le ministère de la Défense nationale (MDN) dans un communiqué.

L’opération s’est déroulée, le 28 et le 29 avril, et a été menée par les drones  El Djazaïr 54 et El Djazaïr 55, affirme le MDN. « Ces drones, fabriqués en Algérie avec des compétences nationales représentées par des ingénieurs et des techniciens issus de l’Armée Nationale Populaire, sont dotés de technologies et de moyens modernes », affirme le MDN. « Un acquis qui témoigne de l’intérêt accru accordé au développement technologique, notamment en matière d’utilisation de drones, devenu l’un des moyens technologiques les plus performants pour mener différents types d’opérations », ajoute le communiqué.

« Des missions à l’instar de la surveillance aérienne permanente, la diffusion instantanée de données de reconnaissance et la contribution aux opérations de localisation, de bombardements et de destruction dans le cadre de la lutte antiterroriste et de la sécurisation des frontières », précise le MDN.

  • Tunisie

- Tunisie-Italie : Examen de la coopération sécuritaire

Alors que l'Italie est bien inquiète à l'idée d'avoir à perdre ses intérêts pétroliers après la chute éventuelle de Tripoli, elle tourne les yeux vers la Tunisie. La coopération tuniso-italienne et les moyens de la développer particulièrement dans le domaine sécuritaire ont été au centre d’une rencontre vendredi entre le ministre de l’Intérieur Hichem Fourati et l’ambassadeur d’Italie en Tunisie Lorenzo Fanara. Selon un bref communiqué du ministère de l’Intérieur, l’entrevue a également porté sur la situation générale dans la région.

  • Maroc

- Armements : le Maroc se prépare-t-il à la guerre ?

Le Maroc s'apprête-t-il à s'engager dans une guerre ? Entre l’acquisition récente de 25 nouveaux avions de chasse F-16, la reconfiguration des F-16 Block 52 et la commande, rien qu’au premier trimestre 2019, d’armements d’une valeur de 1.12 milliard d’euros, il y a lieu de constater que Mohammed VI est en train de renforcer les capacités militaires du Maroc.

Du 1er janvier au 31 mars, l'Allemagne a livré des armements d'une valeur de 1.12 milliard d'euros au royaume. Un premier contrat d’armement US a été validé le 25 mars sur acquisition de 25 nouveaux F-16 par le Maroc.

Parallèlement, des opérations aéroportées et terrestres de grande envergure sont actuellement conjointement menées dans le périmètre désertique de Sed Al Masjoun au nord-ouest de Marrakech.

Selon des sources, des forces du Commandement des forces spéciale américaine en Afrique (SOCAFRICA) et des unités d’élite marocaines s’exercent dans le cadre de l’opération Epic Guardian 2019. Agadir aussi accueille, depuis lundi 29 avril, des forces militaires américaines et britanniques, qui doivent effectuer des manœuvres aux côtés des Forces armées royales.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV