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Maduro met en garde les militaires vénézuéliens et appelle à la paix

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
L'armée vénézuélienne renforce sa patrouille aux frontières en période de crise politique. (Photo d'archives)

L'armée vénézuélienne est mise en état d'alerte après que Maduro ait accusé l'opposition d'assassinat planifié.

En raison d’un complot d’assassinat commis par l’opposition, le président vénézuélien, Nicolas Maduro a mis l’armée en alerte et appelé les unités des forces auxiliaires à rejoindre les forces armées pro-gouvernementales connues sous le nom de colectivos, a déclaré le chef d’État vénézuélien lors d’une interview téléphonique avec la chaîne Venezolana de Televisión.

« Je connais les projets criminels; ceux qui dirigent l'opposition et leurs plans pour me tuer », a précisé Maduro en faisant état de la mise en alerte des unités militaires du pays et de la décision de renforcer les activités de renseignement et contre-espionnage.

Pour Maduro, il est nécessaire que les forces auxiliaires rejoignent les colectivos pour assurer la paix dans les villes et villages du pays dans le cadre d’une mesure, selon lui, constitutionnelle et légitime.

Maduro estime également que l’opposition actuelle dirigée par Juan Guaido est « la plus criminelle » des 20 dernières années.

À noter que le vice-ministre vénézuélien des Affaires étrangères n’a pas exclu la possibilité de l’augmentation du nombre des militaires russes déployés au Venezuela, ajoutant qu’aucune date ni durée n’a été fixée pour la présence des forces russes dans le pays.

Depuis fin mars, des Vénézuéliens insatisfaits du manque d’eau et d’électricité manifestent à Caracas et dans d’autres villes du pays. Selon l'organisation non gouvernementale vénézuélienne Foro Penal, du 29 mars au 1er avril, près de 50 personnes ont été arrêtées au cours de ces manifestations.

Le 23 janvier, Juan Guaido, leader de l’opposition vénézuélienne et président du Parlement, dont la nomination à ce poste avait été annulée par la Cour suprême du pays, s’est déclaré président par intérim lors d’un rassemblement dans la capitale du pays, Caracas.

Plusieurs pays, dont les États-Unis, la plupart des États membres de l'UE, des membres du Groupe de Lima (à l'exception du Mexique), l'Australie, l'Albanie, la Géorgie et Israël, ainsi que l'Organisation des États américains, ont reconnu Juan Guaido comme président par intérim du Venezuela. Maduro, a à son tour, dénoncé le mouvement comme un coup d'État organisé par Washington et a déclaré qu'il rompait les relations diplomatiques avec les États-Unis.

En revanche, la Russie, la Biélorussie, la Bolivie, l’Iran, Cuba, le Nicaragua, El Salvador, la Syrie et la Turquie ont exprimé leur soutien à Maduro.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV