Parmi les trois provinces du sud de l'Arabie saoudite, Asir posait le plus gros des problèmes aux forces yéménites pour cause d'un point de passage "Alab" essentiellement contrôlé par les mercenaires pro-Riyad à défaut d'une armée de terre saoudienne digne de ce nom qui sache "protéger" les frontières sud du pays. Depuis deux mois, ce sont d'ailleurs les officiers britanniques et israéliens qui tentent de contenir la fulgurante progression des forces yéménites. D'après une dernière information, la province d'Asir vient de s'ouvrir aux combattants d'Ansarallah tout comme Jizan et Najran. Une attaque-éclair des forces yéménites contre les militaires saoudiens et leurs mercenaires a fait aux dernières nouvelles plus de 200 morts et blessés.
Tout en laçant cette violente offensive, les forces conjointes yéménites repoussaient un assaut de l’armée saoudienne et de ses mercenaires aux alentours de Jizan, ville située à l'extrême sud-ouest de l’Arabie à une soixantaine de kilomètres de la frontière avec le Yémen. Pour cette offensive, Riyad et cie avait mis tout dans la balance. Épaulées par des chasseurs bombardiers, des hélicoptères et l'unité de drones, les forces de la coalition arabo-israélo-occidentale sont intervenues depuis trois axes avant d'être lessivées par l'armée yéménite. Peine perdue, la "coalition" a mordu la poussière.
À peine une semaine après le cinquième anniversaire de l'agression saoudienne, force est de constater que les capacités opérationnelles des yéménites s'élargissent de plus en plus et concernent de multiples fronts à la fois. Selon une autre dépêche, les forces conjointes ont également réussi à neutraliser des attaques visant le district d’al-Masrakh à Taez, infligeant de lourds dégâts à l’ennemi.