L’OTAN et la Géorgie ont entamé ce 18 mars des exercices conjoints de « commandement » à Krtsanissi qui prendra fin le 29 mars. Ils visent à « tester les capacités de commandement et de contrôle ainsi que l’interopérabilité des forces géorgiennes » avec leurs homologues de l’OTAN, selon le ministère géorgien de la Défense. Or, ce jour est particulier puisqu’il marque le 5e anniversaire de l’annexion de la Crimée par la Russie.
Cet exercice est une « étape importante dans le renforcement de la coopération militaro-politique entre l’OTAN et la Géorgie », a estimé le ministère géorgien de la Défense.
Ces manœuvres ont pour objectif de « renforcer la capacité défensive de la Géorgie » et ils ne dirigées « contre aucun pays tiers », a-t-il indiqué.
Cet exercice a été conçu pour former un état-major au niveau d’une brigade multinationale dirigée par la Géorgie. Ainsi, reposant sur des scénarios de réponse aux crises humanitaires ne relevant pas de l’article 5 [défense collective, ndlr], il vise à « tester les capacités de commandement et de contrôle ainsi que l’interopérabilité des forces géorgiennes » avec leurs homologues de l’OTAN, a-t-il indiqué.
Pas moins de 21 pays sont représentés. Des organisations humanitaires seront également présentes, dont le Comité international de la Croix-Rouge, le Département des opérations de maintien de la paix des Nations unies ou encore l’Organisation mondiale de la santé.
La Turquie, la Géorgie, la République d'Azerbaïdjan, l’Albanie, la Belgique, la Bulgarie, la République tchèque, le Danemark, l’Estonie, les États-Unis, la France, la Grèce, le Royaume-Uni, la Hongrie, la Lettonie, la Lituanie, les Pays-Bas, la Norvège, la Pologne, le Portugal, la Roumanie, la Slovaquie, la Suède et l’Allemagne participent à ces manœuvres.
Le Secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg, se rendra sur les lieux de l'exercice le 25 mars prochain.