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Trump sera contraint de s’asseoir à la table des négociations avec l'Iran (Atlantic)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les vedettes rapides du CGRI patrouillent dans les eaux du détroit d'Hormouz. ©Al-Manar

Le rapport de la revue américaine Atlantic montre que l'approche stricte de Trump sur le Plan global d’action conjoint, PGAC, signé en juillet 2015 entre l’Iran et le groupe 5+1, poussera la communauté mondiale à le préserver.

Les exemptions pétrolières sur le brut iranien ont montré que les États-Unis ne pouvaient pas intensifier les pressions sur ce pays. Les rapports de l’Agence internationale de l’énergie atomique confirment que l’Iran respecte les termes de l’accord. De plus, d’autres signataires de l’accord ont également affiché leur intérêt à maintenir cet accord international, ce qui finira par le maintien de l’accord en question.  

Maintenant que le délai de dérogation de six mois accordé à huit pays s’achèvera bientôt, le nouvel obstacle érigé par les États-Unis devant des exportations du pétrole iranien traduit l’animosité flagrante de Washington envers le peuple iranien. Dans la foulée, une confrontation entre les États-Unis et leurs alliés au sujet de l'Iran n'est pas à exclure, car ces pays souhaitent importer du pétrole iranien.  Cela pourrait contraindre l'administration US à s'asseoir à la table des négociations. Dans le cadre d'une telle logique, le retour des États-Unis à l'accord nucléaire iranien de 2015 n'est pas à exclure.

Lire aussi: L'administration US déroge à ses sanctions, Trump a peur de l'Iran

Par ailleurs, le Japon et la Corée du Sud ont déclaré publiquement poursuivre des négociations avec les États-Unis pour obtenir les exemptions et importer du pétrole iranien. 

Des efforts similaires sont menés, également, par la Chine, engagée, actuellement, dans des négociations commerciales avec les États-Unis.

La Chine importe environ un demi-million de barils de pétrole iranien par jour.

Les sanctions unilatérales des États-Unis à l'encontre du peuple iranien ne datent pas d'aujourd'hui, sanctions auxquelles s'opposent un grand nombre de pays constituant la communauté internationale, une forte opposition qui contraindra Trump à faire marche arrière.

Donald Trump a annoncé le mardi 8 mai 2018 le retrait des États-Unis de l'accord sur le nucléaire iranien et le rétablissement de sanctions contre Téhéran. Israël et l'Arabie saoudite ont salué cette décision. La Grande-Bretagne, la France, l'Allemagne, la Chine et la Russie ont condamné cette décision américaine, tout en affichant leur volonté de préserver l'accord.

Trump a recouru au terrorisme économique et adopté des sanctions unilatérales contre l’Iran. Il met la communauté internationale sous la pression pour qu'elle s’aligne sur sa politique anti-iranienne. Son objectif en est de lancer une guerre psychologique contre l’Iran. Mais l’expérience de ces derniers mois a montré que la communauté internationale n’emboîte pas le pas aux États-Unis et que l’administration Trump n’arriverait jamais à ses objectifs.

Des experts et des observateurs régionaux et internationaux soulignent que les États-Unis ne seront jamais en mesure de réduire à zéro l’exportation du pétrole iranien.

L'Arabie saoudite a reconnu son impuissance pour combler le manque du pétrole iranien sur le marché.

Des responsables saoudiens se sont dits inquiets de l’effet des sanctions anti-iraniennes des États-Unis. Ils estiment qu’il ne serait peut-être plus possible d’éviter les prix très élevés, car les sanctions imposées par les États-Unis aux exportations iraniennes ont pour effet d’affaiblir les approvisionnements.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV