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E-Press du 17 mars 2019

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L’Agence de recherche suédoise sur la Défense a exprimé de sérieux doutes sur les capacités réelles du système de défense antiaérienne russe S-400. ©National Interest

Au sommaire :

1. Gilets jaunes, suite et fin ?

« Des casseurs » : voilà l’image dont les médias mainstream ont tenté d’affubler le mouvement des protestataires, mais dans quel objectif ? M. Castaner le précise : « Le mouvement des Gilets jaunes n’existe plus et c’est le chant du cygne. »

Oui, ce samedi 16 mars, il y a eu à Paris, et surtout sur sa plus célèbre avenue, des boutiques pillées, des restaurants saccagés, des banques et des voitures incendiées… Mais à qui la faute ?

Commentant les violences survenues à Paris le jour de l’acte 18 de la mobilisation des Gilets jaunes, le locataire de la place Beauvau a bel et bien annoncé la fin du mouvement !

« Les ultraviolents sont là, mais répondent aussi à l’appel de la violence de certains leaders des Gilets jaunes », a prétendu Christophe Castaner lors d’un point presse. « Ils ont décidé de venir pour attaquer Paris, a-t-il ajouté. Nous contenons le phénomène. »

Cela étant, filmée sur les Champs-Élysées à Paris, une vidéo a fait ce samedi le tour des réseaux sociaux. On y voit notamment un policier qui se met à boxer les manifestants autour de lui et qui s’en prend également à un street medic. Ses collègues agissent aussi d’une manière violente en tentant de disperser des Gilets jaunes.

Alors que des membres des forces de l’ordre essayaient de disperser des Gilets jaunes rassemblés sur les Champs-Élysées à Paris dans le cadre de l’acte 18 de leur mobilisation, le policier a commencé à donner des coups de poing aux manifestants pacifiques, comme en témoigne la vidéo diffusée ce samedi sur les réseaux sociaux. Celle-ci montre également cet agent attaquant un street medic qui tente de se protéger le visage en le couvrant de ses mains. On voit en outre d’autres policiers matraquer des Gilets jaunes et les street medics qui tentent d’aider les personnes gisant à terre.

2. Les S-400 défaillants ?

En cherchant la petite bête aux S-400 russes, les autorités des pays pro-américains tentent de détourner l’attention des défaillances du F-35 : un rapport suédois a remis en doute les capacités réelles du système de défense antiaérienne russe S-400.

Ces derniers mois, il a été beaucoup question du système russe S-400 Triumph, dont les performances en feraient l’un des plus redoutables actuellement sur le marché. En effet, il est avancé qu’ayant une portée de 400 km, il serait capable de détecter, de suivre et de détruire tout un éventail de cibles aériennes allant des AWACS aux avions de combat, y compris furtifs, en passant par les missiles de différents types (de croisière et balistiques).

Le S-400 comprend un système d’information et de commandement 55K6E, un radar de veille à haute et moyenne altitude en bande S, un radar de surveillance à basse altitude 40B6M et jusqu’à six batteries de tir. Chacune de ces dernières peut être composée d’un radar 30N6E2 et, au maximum, de douze véhicules de lancement pouvant emporter quatre missiles, dont des engins de type 40N6.

En mettant ce système sur le marché, la Russie a posé un sérieux problème aux États-Unis, dans la mesure où la loi américaine dite CAATSA (Countering America’s Adversaries Through Sanctions Act) vise à dissuader toute transaction avec le secteur russe de l’armement. Ainsi, les relations entre Washington et Ankara, déjà difficiles malgré leur appartenance commune à l’OTAN, traversent une nouvelle zone de turbulence en raison du choix turc en faveur du S-400. Ce qui compromet actuellement la livraison d’avions F-35 à la Turquie.

D’autres pays avec lesquels les États-Unis entretiennent des relations importantes, comme l’Inde et le Qatar, entendent se doter du système S-400.

Cela étant, l’Agence de recherche suédoise sur la Défense (Totalförsvarets forskningsinstitut, FOI) a exprimé de sérieux doutes sur les capacités réelles du système de défense aérienne russe, dans une étude intitulée « Faire éclater la bulle », en référence à la bulle de protection (ou capacités A2/AD) dont le S-400 serait la pièce maîtresse.

Selon l’une des critiques avancées par cette étude, « quand le missile 40N6 sera opérationnel, sa portée technique de 400 km ne pourra pas être exploitée efficacement contre des objectifs situés à moins de 3 000 mètres environ, à moins que des données sur la cible puissent être fournies et mises à jour pendant le vol du missile par des radars aéroportés ou déployés à l’avant ».

Une telle capacité — souvent connue sous le nom d’engagement coopératif — a été récemment testée avec succès par la marine américaine. « Il s’agit d’une tâche extrêmement complexe et exigeante que la Russie ne devrait pas maîtriser d’ici 10 à 15 ans », conclut l’étude.

3. Chine : les USA contrent le Portugal

Les États-Unis ont manifesté ce vendredi leur ferme opposition à une OPA chinoise sur Energia De Portugal, producteur d’électricité et plus grande entreprise du pays. Par la voix de l’ambassadeur des États-Unis à Lisbonne, Washington met en garde son allié européen contre sa dépendance à l’argent chinois, dans un contexte de fortes tensions entre les deux géants économiques mondiaux. Le gouvernement portugais, lui, s’est dit favorable à l’opération.

« Nous nous opposons totalement à cette opération », a déclaré l’ambassadeur George Glass à l’hebdomadaire Jornal Economico paru vendredi. « EDP contrôle 80 % de l’énergie électrique au Portugal. Du point de vue des États-Unis [...], votre énergie électrique ne doit pas être aux mains d’une entité étrangère. Elle doit être contrôlée par la nation ou par des investisseurs privés sous réglementation nationale. » L’OPA a été lancée en mai dernier par le groupe étatique China Three Gorges (CTG), qui détient déjà 23 % du capital d’EDP.

L’initiative chinoise intervient alors que le fonds activiste américain Elliott tente lui aussi de s’emparer d’EDP. Il a proposé en février aux actionnaires du groupe une « meilleure option » que l’offre de CTG, notamment via des cessions d’actifs pour 7,6 milliards d’euros.

Le Portugal est l’un des pays d’Europe les plus favorables aux investissements chinois. Il en a eu besoin quand, en 2011, en pleine crise financière mondiale, l’Union européenne l’a obligé à privatiser ses groupes publics. Depuis, la Chine a investi dans EDP, mais aussi dans la première banque privée du Portugal BCP, sa principale compagnie d’assurances Fidelidade, le gestionnaire du réseau électrique REN ou encore la compagnie aérienne TAP.

Le Portugal a aussi décidé d’ouvrir son plus grand port, Sines, qui se trouve à 100 km au sud de Lisbonne, au projet chinois des « nouvelles routes de la soie », un réseau d’infrastructures pour développer les échanges commerciaux de Pékin avec l’Asie, l’Europe et l’Afrique.

Enfin, en décembre dernier, l’opérateur de télécommunications portugais MEO, a signé un accord de coopération avec le géant chinois des télécoms Huawei pour le développement du réseau 5G, malgré la campagne de Washington alertant sur les risques d’espionnage par Pékin.

L’Union européenne a déjà renforcé les possibilités de contrôle sur les investissements chinois, mais Lisbonne répond en mettant en garde ses partenaires contre un protectionnisme qui fermerait son marché aux innovations.

Le gouvernement répète imperturbablement qu’il « n’est pas angoissé par l’origine de l’investissement étranger ». « Les Chinois respectent parfaitement notre cadre légal et les règles du marché », déclarait le Premier ministre Antonio Costa au Financial Times, début mars.

4. Iran : les exportations de gaz en hausse de 15 %

En Iran, les exportations de productions gazières et de condensat dans le champ de Pars Sud ont connu une augmentation de 15 %, entre janvier et février, en dépit des restrictions et des sanctions imposées par les États-Unis.

Le gisement iranien de Pars Sud, le plus grand gisement de gaz au monde, est également considéré comme le plus grand fournisseur de produits non pétroliers et pétrochimiques du pays.

Le champ offshore de Pars Sud, considéré comme le cœur énergétique et gazier de l’Iran, reste le principal centre d’exportation de condensat de gaz du pays.

Le président des États-Unis, Donald Trump, a annoncé en mai 2018 le retrait des États-Unis de l’accord nucléaire. Depuis ce geste unilatéral, il a réimposé des sanctions illégales contre l’Iran et incité les clients de l’Iran à ralentir voir à cesser leurs importations depuis le pays. Mais ce souhait de l’ancien homme d’affaires américain, Donald Trump, ne s’est pas concrétisé.

 

 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV