Selon la chaîne de télévision Al-Manar, le commandement de la 7e division blindée de l’armée israélienne a qualifié les officiers de son armée de lâches après que ces derniers se furent échappés pour éviter de faire face aux forces de la Résistance aux frontières du Golan.
Al-Manar, qui cite des sources israéliennes, a rapporté que l’armée israélienne a été encore une fois mise à l’épreuve, confirmant qu’elle n’était décidément pas prête à affronter les combattants de la Résistance. Cette fois, cette vérité a été exprimée par le commandant de la 7e division blindée de l’armée israélienne, qui a qualifié les soldats sous ses ordres de lâches.
Selon les informations reçues, des échauffourées ont éclaté entre des soldats israéliens de la brigade « Golani » et un groupe de forces de la Résistance dans la région frontalière du Golan il y a environ un mois et demi, mais les militaires israéliens ont refusé de s’engager plus avant dans le conflit à cause de la peur que leur inspirent les combattants de la Résistance. Le commandant de la 7e division blindée a expliqué dans une lettre que l’une des unités militaires avait été la cible de tirs, mais que les troupes israéliennes avaient préféré éviter la confrontation militaire. Même les chars présents sur le champ de bataille n’ont pas réagi.
« Le bataillon de la Brigade Golani n’est pas un endroit pour les soldats qui n’ont pas de courage ! », a-t-il ajouté. « Ici, ce n’est pas un endroit pour les lâches, ce n’est pas un endroit pour des militaires qui refusent d’affronter l’ennemi sous n’importe quel prétexte. »
À cet égard, le porte-parole de l’armée israélienne a révélé que l’affrontement avait eu lieu dans la nuit du 23 janvier aux frontières du Golan, où un groupe d’Israéliens s’étaient installés aux frontières de la Syrie. Lors de cet affrontement, on a tiré sur ce groupe de soldats israéliens depuis le territoire syrien.
Récemment, des experts israéliens ont averti que les unités d’infanterie de de l'armée israélienne n’étaient pas physiquement et mentalement en mesure de faire face à l’ennemi, d’autant plus que les commandants militaires ne sont guère confiants quant à la capacité de leurs forces à l’emporter sur l’adversaire.
