Les forces conjointes yéménites ont ôté le sommeil aux militaires saoudiens et aux mercenaires à la solde du régime de Riyad. Le sud de l'Arabie saoudite est devenu la scène de lourds conflits entre Yéménites et Saoudiens et ce sont ces derniers qui continuent de jour en jour à perdre du terrain. Signe des temps, le ministre britannique des A.E. dont le pays participe activement aux côtés de Riyad dans la guerre contre le peuple yéménite a été dépêché en début de semaine à Mascate où il a rentré l'un des hauts responsables d'Ansarallah. Le sujet de la rencontre?
La mort de 9 militaires britanniques la semaine dernière, abattus par les snipers d'Ansarallah à Jizan. Suite à cette rencontre où les points ont été mis sur i par le dirigeant yéménite, Jeremy Hunt s'est rendu à Aden pour plaider ceci : la coalition est à deux pas d'une reprise des hostilités à Hudaydah et si ceci est le cas, la coalition risque de tout perdre. L'alerte rouge est désormais déclenché dans le sud saoudien.
Des forces de l’armée et des Comités populaires (Ansarallah) du Yémen ont mené, lundi 4 mars, une attaque au missile contre les repaires des militaires saoudiens et les mercenaires à la solde de Riyad, près de Jizan en Arabie saoudite.
Un missile de type Zelzal-1 a été tiré vers un dépôt d’armes et de munitions dans la région de Jabal al-Nar près de Jizan, ville du sud de l’Arabie saoudite. Le dépôt a explosé avec tous les militaires qui se trouvaient à l’intérieur, selon le chaîne de télévision yéménite Al-Masirah.
Les positions des mercenaires à Jabal al-Nar avaient déjà été prises pour cible des forces conjointes yéménites: une attaque qui a fait nombre de morts et de blessés parmi des sbires du régime saoudien.
Ailleurs dans la région de Najran, située à 844 kilomètres du sud de Riyad, la capitale saoudienne, des dizaines de mercenaires saoudiens ont été tués dans une autre attaque à la roquette des forces yéménites.
L’unité d’artillerie de l'armée yéménite et d’Ansarallah a visé les repaires de la coalition saoudienne aux alentours d’al-Sadis à Najran, ville frontalière avec le Yémen. Des dizaines de mercenaires ont été tués et blessés.
Par ailleurs, le bureau de presse du mouvement Ansarallah a rapporté lundi 4 mars que les forces yéménites avaient réussi à repousser les agresseurs saoudiens qui entendaient reprendre leurs positions dans la région montagneuse de Jizan, à Jabal al-Qaïs. L’opération a duré plus de sept heures et s'est soldée par 40 tués et blessés parmi les mercenaires saoudiens.
D'autres positions de la coalition dans la région d'Asir en Arabie saoudite ont été visées par l’unité d’artillerie de l'armée yéménite.
L'Arabie saoudite et plusieurs de ses alliés régionaux ont lancé une campagne dévastatrice contre le Yémen en mars 2015, dans le but de ramener au pouvoir le gouvernement de l'ancien président yéménite Abd Rabbo Mansour Hadi. Cette guerre d'usure a coûté, jusqu’à présent, la vie à environ 56 000 Yéménites. Elle a aussi causé la destruction de la quasi totalité des infrastructures du pays, y compris les hôpitaux, les écoles et les usines. L'ONU a déjà indiqué qu'un nombre record de 22,2 millions de Yéménites avaient un besoin urgent de nourriture. Par ailleurs, 8,4 millions de personnes souffrent de la famine, la plus grave depuis plus d'un siècle.
Des pays occidentaux, les États-Unis et la Grande-Bretagne en particulier, sont accusés de complicité avec le régime de Riyad à qui ils fournissent des armes et des équipements militaires de pointe, ainsi qu'une assistance en logistique et en renseignement.
