Simultanément aux efforts américains pour intensifier la pression sur le Hezbollah libanais, le ministre britannique de l’Intérieur a annoncé ce lundi 25 février dans un communiqué que le gouvernement britannique avait interdit totalement le Hezbollah.
Cité par Reuters, le ministre britannique de l’Intérieur, Sajid Javid, a prétendu que le Hezbollah continuait ses démarches pour déstabiliser la situation déjà fragile au Moyen-Orient et que son pays ne pouvait plus faire distinction entre la branche militaire, déjà interdite, et la branche politique de ce mouvement.
Cela faisait des mois que le gouvernement américain et le régime israélien avaient mis les pays européens sous pression afin de les convaincre à placer le Hezbollah sur leur liste de groupes terroristes.
La décision de Londres d’interdire le Hezbollah intervient alors que le Hezbollah constitue l’un des plus importants partis politiques au Liban.
Malgré les agissements américains à leur encontre, le Hezbollah et la coalition parlementaire proche du Hezbollah ont réussi à obtenir une grande partie de sièges du Parlement, lors des récentes élections législatives au Liban.
Le journal Sunday Telegraph avait écrit auparavant que le secrétaire d’État britannique à l’Intérieur, Sajid Javid, se préparait à interdire le Hezbollah dès cette semaine.