Dans le cadre d’un accord militaire, l’Arabie saoudite se fait aider par le Bangladesh pour assurer la sécurité de ses frontières. C'est dans le sud d'Arabie que le régime de Riyad subit désormais les plus grosses pertes dues à l'avancée soutenue des forces armées yéménites.
Le Bangladesh signera le 14 février un accord militaire avec l’Arabie saoudite afin de renforcer les coopérations militaires entre les deux pays, ont annoncé des sources militaires bangladaises.
Le lieutenant-colonel Mohammed Rashidul Hasan, porte-parole de l'armée bangladaise, a déclaré ce lundi 4 février à l'agence de presse turque Anadolu que dans le cadre de cet accord, le Bangladesh s'emploierait à désamorcer les mines le long des frontières du sud de l’Arabie saoudite avec le Yémen.
Au cours d’une visite à Riyad, le commandant de l’armée bangladaise, le général Aziz Ahmed, avait fait part, dimanche, des préparatifs sur la signature d’un accord prévoyant une nouvelle mission militaire du Bangladesh à Riyad, a confirmé le porte-parole de l'armée bangladaise.
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L’agence Anadolu rappelle que le Bangladesh, est l’un des membres de la soi-disant Coalition militaire islamique pour combattre le terrorisme (IMCTC) dont le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane avait annoncé la création il y a un peu plus de trois ans lors d’un point de presse à Riyad.
À l’époque, Mohammed ben Salmane avait prétendu que cette coalition aurait 34 membres, qu’il s’agissait d’une coalition différente de la « coalition arabe » contre le Yémen et qu’elle allait accomplir des opérations dans d’autres pays.