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Gilets jaunes : échauffourées à Paris pour le troisième samedi d’affilée

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Heurts entre policiers et « Gilets jaunes » sur les Champs-Élysées, le 1er décembre 2018 à Paris. ©AFP

Loin de se centrer sur la hausse des prix du carburant, la contestation des « Gilets jaunes » se transforme en une colère sociale d’envergure. Ce troisième samedi de mobilisation a été marqué par de nouvelles violences à Paris.

Ce samedi 1er décembre, Paris a encore une fois été la scène de violences entre les « Gilets jaunes » scandant « Macron démissionne » et les forces de police qui ont fait l’usage de gaz lacrymogène pour disperser les manifestants, a rapporté Sputnik.

Les manifestants protestent contre la hausse du prix de l’énergie, le coût élevé de la vie ainsi que les politiques économiques du gouvernement de Macron. Les autorités françaises avaient prévenu que des milliers de policiers étaient en état d’alerte pour faire face à d’éventuels débordements.

Voir les affrontements en direct : cliquez ici

Sur l’ordre du ministère de l’Intérieur, les stations Argentine, Charles de Gaulle-Étoile, George V, Franklin Roosevelt, Champs-Élysées, Concorde et Tuileries restent fermées au public lors de cette nouvelle journée de mobilisation.

Denis Jacob, secrétaire général du syndicat Alternative Police CFDT, s’est dit inquiet de l’infiltration des casseurs dans les rangs des manifestants, ce qui pourrait représenter un défi majeur pour le gouvernement.

Lire aussi : Nouvelle manifestation des Gilets jaunes prévue pour le 1er décembre

Sans être guidé par un leader, le mouvement est né et s’est structuré sur les réseaux sociaux. Se déroulant chaque samedi depuis le 17 novembre, les manifestations ont été brutalement réprimées par les forces de police qui ont recouru à l’usage de gaz lacrymogène, de lanceur d’eau, d’armes. Ayant laissé des centaines de blessés, dont certains sont dans un état grave, les affrontements entre les « Gilets jaunes » et les policiers ont été les pires pendant les 18 mois de présidence de Macron.

Samedi dernier, 3 000 policiers avaient été déployés à Paris, tandis que lors de cette nouvelle journée de mobilisation, ils sont environ 5 000 à être attendus dans les rues de Paris et 5 000 autres dans les autres endroits en France.

Face à cette vague de mécontentement, le président français continue à insister sur ses politiques économiques, déclarant : « Je ne confonds pas les revendications des citoyens français avec les voyous, je ne cède pas devant ceux qui veulent le chaos. »

Cette prise de position de la part de Macron intervient en dépit d’une nette baisse de son taux de popularité selon les sondages, qui montrent que deux Français sur trois soutiennent le mouvement des « Gilets jaunes » et 80 % des Français mettent en cause les mesures prises par Macron.

Un rapport paru le 25 novembre dans le quotidien français Le Temps explique que le gouvernement de Macron tente de diaboliser les « Gilets jaunes ».

 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV