Le samedi 24 novembre au soir, l’unité balistique de l’armée et des Comités populaires yéménites a tiré trois missiles Zelzal-1 en direction des positions des paramilitaires affiliés à la coalition saoudienne à Jizan dans le sud de l’Arabie saoudite.
Plus tôt, jeudi dernier, dans la soirée, 5 missiles de même type ont été tirés sur une zone près du point de passage frontalier d’Alab dans le sud de l’Arabie saoudite.
« Malgré la réponse positive de Sanaa au plan onusien, les avions de combat de la coalition saoudienne ont tout de même poursuivi leurs frappes. Il semble que cette coalition n’ait pas l’intention de mettre fin à ses agressions contre le Yémen », a déclaré samedi soir le ministre yéménite de la Défense.
Selon des sources yéménites, les avions de combat de la coalition saoudo-émiratie ont bombardé vendredi dernier à 47 reprises différentes régions yéménites dont 25 fois la province de Saada.
En violation à ce prétendu plan onusien de cessez-le-feu, les avions de combat de la coalition d’agression saoudienne ont encore bombardé dans la nuit du 24 au 25 novembre une localité près du marché traditionnel dans la province de Hajjah au nord-ouest de Sanaa tuant 5 personnes et blessant 4 autres.
Les médias yéménites ont annoncé que les avions de combat de la coalition ont bombardé à une dizaine de reprises, malgré la proposition de l’ONU, différents points de la province de Hudaydah y compris al-Jarahi et al-Tuhayta. Le bilan de ce bombardement reste jusqu’à présent inconnu.
Le président du Comité suprême révolutionnaire du Yémen, Mohammed Ali al-Houthi, avait déclaré, mercredi 21 novembre, que le plan onusien proposant la suspension des frappes aériennes saoudiennes permettait de mettre à l’épreuve la sincérité des dirigeants saoudiens. Mais la coalition USA-OTAN-monarchies arabes a surtout profité de la situation pour amplifier les bombardements sur les zones civiles yéménites.
