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"Complot américano-saoudien pour renverser le gouvernement en Iran" (Daily Beast)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le président américain Donald Trump (à droite) et le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane participent à une réunion dans un hôtel à Riyad, le 20 mai 2017. ©AFP

Selon le site d'information américain The Daily Beast, des responsables américains et saoudiens ont tenue en 2017 des réunions pour en finir avec le gouvernement de Téhéran.

Le général Ahmed al-Assiri, chef adjoint du renseignement saoudien, soupçonné d’être impliqué dans le meurtre du journaliste et chroniqueur Jamal Khashoggi, s'est rendu en 2017 à New York. Il a rencontré Michael Flynn, ancien directeur du renseignement militaire et d'autres responsables américains, peu avant l'investiture de Trump. Le renversement de gouvernement en Iran était au centre de leurs discussions.

Mohammed ben Salmane, prince héritier saoudien, a dépêché Assiri aux États-Unis pour des réunions qui se sont concentrées sur deux jours au début du mois de janvier 2017, selon des informations rapportées par le site américain.

George Nader, un homme d'affaires américano-libanais proche de Donald Trump et étroitement lié aux dirigeants des Émirats arabes unis, a assisté aux réunions à New York. Joel Zamel, stratège israélien dans les médias sociaux, y était également présent. Steve Bannon a également été impliqué dans des conversations sur le changement du régime iranien.

Les communications montrent que les participants aux réunions ont discuté d'une stratégie à plusieurs volets visant à recourir aux tactiques économiques, militaires et médiatiques afin d’affaiblir et renverser le gouvernement de Téhéran.

Plus tôt, le quotidien américain The New York Times a annoncé que George Nader prônait un plan de sabotage économique contre l'Iran qui a été présenté au printemps 2017 aux autorités saoudiennes, émiriennes et américaines. 

Le chef adjoint du renseignement saoudien qui était également le porte-parole de la coalition dirigée par l’Arabie saoudite contre le Yémen, a été récemment limogé suite à l'affaire Khashoggi. Il faisait partie des commandants ayant d’étroites relations avec Tel-Aviv.

Une vingtaine de jours après la disparition de Jamal Khashoggi et alors que les États-Unis tentaient d’instrumentaliser ce dossier pour faire chanter les Saoudiens, le procureur général d’Arabie saoudite s’est finalement décidé à admettre, le samedi 20 octobre, l’implication de 18 personnes dans le meurtre du journaliste. Dans un communiqué, il a fait part d’un décret du roi Salmane qui a ordonné le limogeage de plusieurs responsables du service de sécurité saoudien afin d’acquitter son fils, le prince héritier, des accusations d’implication dans le meurtre de Khashoggi.

Le roi d’Arabie saoudite a destitué cinq hauts responsables, dont un important conseiller à la cour royale et un haut responsable du renseignement, et arrêté 18 autres Saoudiens.

Le samedi 20 octobre, il a limogé par décret le conseiller à la cour royale Saoud al-Qahtani, le major général Ahmed al-Assiri, chef adjoint du Renseignement, le général Mohammed ben Saleh al-Rumaih, chef adjoint de la Direction des renseignements généraux, le major général Abdallah ben Khalifa al-Shaya, responsable des ressources humaines au sein des renseignements généraux, et le général Rachad ben Hamed al-Mohammad, directeur de la Direction générale de la sécurité et de la protection. 

La vague de destitutions a également touché un certain nombre de responsables militaires saoudiens.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV