Au sommaire :
–Présence militaire US en Grèce :
Les États-Unis envisagent d’utiliser plus largement les infrastructures militaires grecques et d’y déployer provisoirement plus de soldats sans toutefois renoncer à la base aérienne d’Incirlik, en Turquie. « Cette initiative de Washington n’apportera aucun avantage réel à Athènes. Qui plus est, elle se répercutera de façon négative sur l’Union européenne, dont la Grèce est membre », a déclaré à Sputnik Rifat Sait, ancien député turc du Parti de la justice et du développement (AKP, au pouvoir) et chef du Centre des études stratégiques des Balkans. « Je ne pense pas que les projets des États-Unis d’accroître leur présence militaire en Grèce soient directement liés à la crise de leurs relations avec la Turquie. À mon avis, ces deux points doivent être examinés séparément. J’estime que cette initiative de Washington s’explique avant tout par sa préoccupation face au renforcement des positions de la Russie et de la Chine en Méditerranée », a expliqué de son côté Mete Yarar, spécialiste turc des questions de sécurité.
–Washington corrompt des parlementaires macédoniens :
Les Macédoniens ont refusé l’adhésion à l’OTAN et à l’UE que le gouvernement Zaev leur proposait par référendum, le 30 septembre 2018. Cependant, le soir même, les secrétaires généraux de l’Alliance et de l’Union appelaient à contourner la colère populaire et à poursuivre le processus, cette fois par voie parlementaire. Washington n’a pourtant pas hésité à acheter les voix des députés, révèle l’agence de presse Mina Report. Ainsi, un responsable du département d’État US, « l’agent Tesla » (alias de Mitko Burceski) a ouvert un bureau dans un appartement de luxe appartenant à Sasho Mijalkov, un cousin de l’ancien Premier ministre macédonien Nikola Gruevski. Les députés s’y rendent un à un pour recevoir 2,5 millions de dollars chacun. L’opération est pilotée par les ambassadeurs US à Skopje, Jess L. Baily, qui a supervisé l’entrée en guerre de la Turquie contre la Libye et la Syrie, et à Athènes, Geoffrey R. Pyatt, qui organisa le coup d’État de 2014 en Ukraine.
– Ukraine : le jeu pro-russe d’Orban :
Kiev a expulsé hier un diplomate hongrois pour avoir naturalisé illégalement des ressortissants ukrainiens dans son consulat de Berehove. En conflit latent avec l’Ukraine au sujet de la minorité hongroise de Transcarpatie, Budapest a répliqué en renvoyant dans l’après-midi un consul ukrainien. Le torchon n’en finit plus de brûler entre Kiev et Budapest au sujet de la minorité hongroise d’Ukraine. La Hongrie, elle, ne cesse de se défendre. « Les Européens de l’Ouest entretiennent avec la Russie des relations beaucoup plus étroites que nous. La différence est dans le fait que le grand business doit être voilé par des querelles superficielles », a déclaré le ministre hongrois des Affaires étrangères, Peter Szijjarto, dans une interview accordée au quotidien autrichien Der Standard.
– Les soldats-insectes du Pentagone :
Des essaims d’insectes, transportant des virus infectieux génétiquement modifiés sont les nouvelles armes biologiques dont se seraient dotés les USA pour mener à bien leurs plans diaboliques à travers la planète : cinq scientifiques de deux universités allemandes et une française ont avancé, dans l’éditorial de la revue Science du 5 octobre, l’hypothèse selon laquelle le programme de recherche de la Darpa, intitulé « Insectes alliés », n’a pas été développé dans le seul but de protéger l’agriculture étasunienne des agents pathogènes, en utilisant des insectes comme vecteurs de virus infectieux génétiquement modifiés qui, en se transmettant aux plantes, en modifierait les chromosomes. Cette capacité, soutiennent les cinq scientifiques, apparaît « très limitée ». Le scénario d’une attaque des cultures alimentaires en Russie, en Chine et dans d’autres pays, conduite par le Pentagone avec des essaims d’insectes qui transportent les virus infectieux génétiquement modifiés, n’appartient pas à la science-fiction. Le programme de la Darpa n’est pas le seul à utiliser des insectes dans un but guerrier. Le Laboratoire de recherche de l’U.S. Navy a commandé à la Washington University de St Louis une recherche pour transformer les sauterelles en drones biologiques.
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