D’après un quotidien israélien, le début des relations entre les régimes saoudien et israélien remonte à plusieurs dizaines d’années. Ce quotidien a reconnu que la coalition américano-israélo-saoudienne avait essuyé une défaite cuisante au Moyen-Orient.
« La coalition entre les États-Unis, Israël et l’Arabie saoudite contre le Liban, la Syrie, l’Irak et le Yémen a échoué », a écrit Maariv.
« Israël et l’Arabie saoudite mènent depuis des dizaines d’années des relations secrètes. Le début de ces relations remonte à Yitzhak Shamir, alors Premier ministre israélien [de 1983 à 1984 et de 1986 à 1992, NLDR]. Shamir s’était vu proposer de hisser le drapeau saoudien sur la mosquée al-Aqsa en contrepartie d’une flexibilité en ce qui concerne la cause palestinienne, mais il a rejeté cette proposition », a précisé Maariv.
« Après le décès d’Abdallah ben Abdelaziz, ancien roi d’Arabie saoudite, la désignation de son frère Salmane à sa place et la nomination de Mohammed ben Salmane en tant que prince héritier et ministre de la Défense, les relations entre les deux régimes se sont réchauffées », est-il écrit dans cet article.
Sur fond des évolutions complexes au Moyen-Orient et du nouveau plan mis au point conjointement par Washington et Tel-Aviv, appelé le « Deal du siècle », plusieurs pays arabes, en particulier l’Arabie saoudite, ont rendu publiques leurs relations avec Tel-Aviv, à tel point que certains médias saoudiens sont devenus de véritables organes de propagande des Israéliens et que certains auteurs arabes, dont des journalistes saoudiens, appellent aujourd’hui ouvertement à la normalisation des relations avec Israël.
Les États-Unis ont proposé le Deal du siècle afin, selon eux, de résoudre le conflit israélo-palestinien. Ce plan envisage une autre ville que Qods comme capitale du gouvernement palestinien.
Al-Khaleej Online a annoncé la semaine dernière dans un rapport, que les pays arabes avaient organisé sur l’ordre de Donald Trump, président américain, des rencontres secrètes à Abou Dhabi en vue de tenter de changer les lignes directrices de la cause palestinienne. Des personnalités palestiniennes vivant à l’étranger et des autorités de l’administration américaine ont également participé à ces rencontres.
Des sources égyptiennes dignes de foi ont révélé sous le sceau de l’anonymat qu’Abou Dhabi a déjà été l’hôte d’au moins trois rencontres auxquelles ont participé des autorités émiraties, saoudiennes et égyptiennes ainsi que des Palestiniens vivant à l’étranger. Toutes ces rencontres ont eu lieu sous la supervision des États-Unis.