Le régime israélien continue, en tout cynisme, ses exactions contre les Palestiniens. À Gaza aussi bien qu’en Cisjordanie, les Palestiniens font toujours l'objet d'une répression. Israël fait tout pour mettre en oeuvre le "Deal du siècle" avec la complicité des États-Unis.
Un jeune Palestinien a été tué par les balles des militaires israéliens à al-Khalil en Cisjordanie.
Les sources d’information palestiniennes ont annoncé qu’un jeune Palestinien a été tué, près de la colonie de Kiryat Arba à al-Khalil en Cisjordanie.
Les sources de la police israélienne ont prétendu que le jeune Palestinien avait l'intention d'attaquer à l'aide d'une arme froide les colons israéliens de Kiryat Arba avant d'être abattu.
Ce n’est pas la première fois que les forces militaires israéliennes tirent sur des Palestiniens sous prétexte qu’ils sont armés. Le régime d'Israël réprime les Palestiniens autant qu'il peut pour les forcer à quitter leur patrie sans aucun gain de cause.
À Gaza, les manifestations de la Marche du grand retour ont lieu tous les vendredis depuis le 30 mars dernier, le long de la clôture qui sépare Israël des territoires occupés.
"Gaza/Marche maritime: Israël tire" : https://t.co/ets1vxFpPo via @YouTube
— Press TV Français (@PresstvFr) September 3, 2018
Malgré sa vocation pacifique, la marche fait l’objet d’une répression sanglante par l'armée israélienne. Depuis le début des manifestations, on dénombre plus de 165 morts, dont des dizaines pour la seule journée du 14 mai et des milliers de blessés. Aucune victime n’est à déplorer côté israélien. Les soldats israéliens ont en effet pour consigne de tirer à balles réelles sur la foule.
Gaza : 240 blessés lors de la 23e Marche du grand retour
— Press TV Français (@PresstvFr) September 1, 2018
19 Palestiniens, dont 4 enfants, ont péri sous les balles des militaires de l’armée israélienne pendant le seul mois d’août.https://t.co/Sa3xPg6Ozl pic.twitter.com/U1mX9ckCrv
Les revendications des « marcheurs » portent sur: le droit au retour des réfugiés palestiniens sur leurs terres dont ils ont été dépossédés en 1948 et la levée du blocus israélien sur la bande de Gaza, qui dure depuis près de 11 ans.
Faisant fi de toutes ces revendications légitimes, Tel-Aviv continue à soutenir le plan américain dit Accord ou Deal du siècle, le scénario de la liquidation de la Palestine.
Dans ce cadre, les États-Unis ont annoncé qu’ils cessaient de financer l’UNRWA, jugeant ses activités « irrémédiablement biaisées ». C’est en fait le second acte du plan israélo-américain, le premier acte étant le transfert de l'ambassade US à Qods.
Les États-Unis participaient au financement de l’UNRWA depuis sa création en 1949. Cette agence apporte son aide à des millions de Palestiniens enregistrés comme réfugiés en Cisjordanie, en Jordanie, au Liban ou en Syrie, survivants ou descendants de Palestiniens qui ont fui ou ont été chassés de leurs terres à la création d’Israël en 1948.
Donald Trump a annoncé fin janvier qu’il allait conditionner le financement de « centaines de millions de dollars » à l'UNRWA au retour des Palestiniens à la table des négociations.
L’UNRWA a ainsi dû licencier plus de 250 employés dans la bande de Gaza et en Cisjordanie, après les coupes drastiques de l’aide américaine qualifiées de « menace existentielle » par l’Agence.