Selon l’expert iranien des questions de l’Asie de l’ouest, les Russes ont installé leurs systèmes anti-missiles sur les frontières syriennes dans le but de verrouiller l’espace aérien syrien aux éventuels tirs de missiles de la part des États-Unis, du Royaume-Uni et de la France alors qu'un navire nucléaire US, doté de missiles Tomahawk vient de se déployer en Méditerranée.
En allusion aux récentes évolutions produites à Idlib dans le nord-ouest syrien, l'analyse Sabah Zanganeh s’est exprimé en ces termes : « Soutenu par ses alliés au sein de la Résistance le gouvernement syrien est décidé de mettre un terme à la présence des terroristes à Idlib et il le fera malgré les menaces et les pressions».
"Par conséquent, a-t-il signalé, le dernier fief des groupes terroristes dans le nord et le nord-ouest de la Syrie (Idlib) sera nettoyé. Ainsi les terroristes se trouveront face à un dilemme : soit ils déposeront leurs armes et se rendront aux forces de l’armée syrienne, soit ils se battront pour mourir".
Et l'analyste d'ajouter : «Selon nos informations, au nombre des terroristes opérant à Idlib, figurent des membres des services de renseignement et de sécurité des États-Unis, de la France, du Royaume-Uni et de la Turquie. Environ 14 000 terroristes actifs à Idlib sont d’origine turque. Similaire à ce qu’ils ont déjà fait à Khan Cheikhoun et dans la Ghouta orientale, les terroristes pourraient recourir à l'arme chimique à Idlib. Les États-Unis et leurs alliés ont lancé une campagne de désinformation pour accuser faussement la Syrie et préparer le terrain à leurs frappes ultérieures. Il va sans dire que le camp occidental fera tout pour stopper l'offensive de l’armée syrienne dans le Nord. Or la Russie a lancé un sévère avertissement contre ce tapage médiatique insensé et a mobilisé ses frégates en Méditerranée. Installant les systèmes anti-missiles sur les frontières syriennes, la Russie a effectivement rendu inaccessible l’espace aérien syrien aux missiles américains, britanniques et français. Les USA et l'OTAN pourraient être tentés par une attaque similaire à celle du mois d'avril mais c'est à leurs risques et périls puisqu'il se peut que leurs armements ratent comme la dernière fois leurs cibles et ce sera alors un nouveau fiasco».
Pour l'analyste, « l'administration Trump donne l'impression de vouloir détourner de nouveau l’opinion publique mondiale des problèmes intérieurs sévissant aux États-Unis. D'où sa campagne médiatiques sans précédent contre la Syrie et ses alliés».