En dépit du 1er amendement de la Constitution américaine qui défend le principe d’une liberté d’expression totale, y compris les fausses nouvelles, Facebook et Twitter ont annoncé avoir censuré les informations diffusées par des groupes iraniens et russes.
Accusant l’Iran et la Russie d’avoir mené des opérations de manipulation de grande envergure contre l’Amérique latine, les États-Unis, le Royaume-Uni et le Moyen-Orient, Facebook a fermé 652 pages, groupes et comptes sans avoir révélé ni l’identité de leurs propriétaires, ni leurs contenus. Ce qui remet vivement en cause la légitimité de la démarche et prive les personnes sanctionnées de tout recours.
Le réseau social ne s’est pas arrêté là et a dit collaborer pleinement avec la police américaine.
La démarche suggère le procédé du « crédit social » appliqué par la République populaire de Chine qui a, jusqu’à présent, été vivement critiquée en Occident.