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La Russie apprécie l’Iran comme un allié qui l’a aidé à lutter contre le terrorisme en Syrie

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov s’entretient avec son homologue libanais lors d’une rencontre à Moscou, le 20 août 2018. ©AFP

Moscou a réagi aux propos du conseiller à la sécurité nationale des États-Unis au sujet de la présence des forces iraniennes et russes en Syrie.  

Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a réagi, le mercredi 22 août, aux déclarations du conseiller à la sécurité nationale des États-Unis John Bolton à propos de l’implication de la Russie dans le conflit en Syrie.  

John Bolton a réclamé, lors d’un entretien avec Reuters, le retrait de l’Iran du territoire syrien et a prétendu que les Russes s’enlisaient en Syrie.

« Toutes les forces étrangères qui opèrent en Syrie sans y avoir été invitées par Damas devront la quitter », a martelé Sergueï Lavrov.

Dans la foulée, le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov, a jugé que l’Iran était un « partenaire efficace » pour la Russie dans la lutte contre les terroristes.

« Au contraire des États-Unis et de leur coalition, nous et les deux autres pays garants du cessez-le-feu [l’Iran et la Turquie, NDLR] essayons d’assurer le rétablissement de la stabilité en Syrie et le retour à une situation normale par nos actions et non pas uniquement par la parole », a expliqué M. Riabkov.

Toujours en réaction aux déclarations de John Bolton, le porte-parole du Kremlin Dimitri Peskov les a qualifiées d’« erronées ».

« Laissez nos partenaires dire que la Russie s’enlise quelque part ! Mais la Russie a joué un rôle majeur dans l’éradication du terrorisme international, en combattant Daech et d’autres groupes en Syrie. De plus, nous avons aidé à rapprocher la Syrie d’une solution politique et diplomatique », a déclaré Dimitri Peskov.

Dans ce droit fil, Konstantin Kosachev, président de la commission des affaires étrangères du Conseil de la Fédération, a déclaré qu’il n’existait aucune raison pouvant pousser la Russie à quitter la Syrie.

« L’initiative de John Bolton portant sur l’instauration d’un dialogue au sujet de la Syrie après le retrait de l’Iran est totalement déplacée étant donné les sanctions que les États-Unis ont imposées à la Russie », a déclaré Konstantin Kosachev.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV