La police militaire russe déployée sur les hauteurs du Golan laissera la place aux patrouilles permanentes de la mission de l’ONU, a déclaré le commandant adjoint russe en Syrie, Sergueï Kouralenko.
Après le déploiement des forces de la mission onusienne, la police militaire russe quittera le plateau du Golan, a annoncé le général Sergueï Kouralenko, tout en soulignant que cette présence n’était pas destinée à durer.
« Ce n’est qu’une nécessité de l’instant. Rien de plus. Dès que les patrouilles permanentes de la mission de l’ONU arriveront, l’activité des nôtres prendra fin », a déclaré le général Kouralenko, cité par Sputnik.
Auparavant, l’état-major russe avait annoncé le déploiement des policiers militaires russes à la frontière entre la Syrie et le Golan occupé.
En dépit de la ferme opposition de l’ONU, le Parlement israélien a adopté unilatéralement, après la guerre des Six Jours en 1981, la loi proclamant la souveraineté d’Israël sur les quelque 1 200 km² des hauteurs du Golan qui appartiennent à la Syrie.
Le Conseil de sécurité de l’ONU n’a pas tardé à y réagir en adoptant le 17 décembre 1981 la résolution 497, qualifiant d’illégale l’annexion du Golan par Israël.
À présent, environ 510 km des hauteurs du Golan sont sous le contrôle de l’État syrien.