Un expert syrien des questions militaires et stratégiques a déclaré qu’en cas de lancement de l’opération militaire contre les groupes terroristes à Idlib, l’armée syrienne en sortira victorieuse.
Selon l’agence de presse iranienne Tasnim, les chasseurs et les hélicoptères de combat de l’armée syrienne ont violemment bombardé les positions des groupes terroristes dans la banlieue nord de Hama et la banlieue sud d’Idlib.
Les positions du groupe terroriste du Front al-Nosra (rebaptisé Tahrir al-Cham) dans les villages de Tamana et Sakik et la banlieue de Khan Cheikhoun au sud d’Idlib ainsi que la localité de Latamna au nord de Hama, ont fait l’objet de lourdes attaques de l’armée syrienne.
Ces évolutions sur le terrain interviennent alors qu’on s’attend à ce que l’opération militaire de l’armée syrienne contre les groupes terroristes à Idlib soit bientôt lancée.
Dans ce droit fil, en réponse à la question de savoir si l’heure de la bataille d’Idlib a sonné et s’il y a de l’espoir pour parvenir à une solution pacifique dans ce gouvernorat du nord du pays, l’expert syrien pour des questions militaires et stratégiques Reza Ahmed Shuraiki a précisé :
« Quand nous disons que l’armée syrienne a avancé dans le sud et le sud-est et libéré toutes les zones occupées par les terroristes, il ne lui sera donc pas difficile d’avancer dans le nord. D’ailleurs, elle se prépare aujourd’hui pour cette bataille. »
Selon cet expert, la bataille d’Idlib a des caractéristiques particulières par rapport aux autres opérations de l’armée syrienne, puisque le gouvernorat d’Idlib abrite le plus grand fief des groupes takfiristes. Il faut rappeler qu’il constitue également la plus grande base d’Al-Qaïda, de Tahrir al-Cham et d’autres groupes terroristes, dans le monde. C’est la raison pour laquelle les supporters et les sponsors de ces groupes terroristes ne ménagent aucun effort pour sauver leurs mercenaires de leur sort à Idlib.
« Je crois que la guerre à Idlib s’avère inévitable et que l’armée syrienne sera la seule gagnante de cette bataille. C’est clair que la guerre reste l’option finale de l’armée, mais elle doit examiner toutes les occasions susceptibles d’accéder à des solutions politiques pacifiques avec les terroristes. »
« La victoire appartiendra à l’armée syrienne et Idlib va bientôt revenir dans le giron de l’État syrien », a-t-il fait valoir.
