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Trois navires saoudiens attendent la permission pour traverser Bab el-Mandeb  

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Un pétrolier de la compagnie saoudienne Bahri. (Photo d’archives)

Les pétroliers géants de l’Arabie saoudite, interdits pour le moment par Saudi Aramco de se déplacer via le détroit Bab el-Mandeb, ont jeté l’ancre sur la côte sud d’Oman.

En un jour, trois navires-citernes de type VLCC (très grands transporteurs de pétrole brut), appartenant à la compagnie maritime nationale de l’Arabie saoudite, Bahri, ont changé de cap et jeté l’ancre dans le port de Salalah, au sud-ouest d’Oman.

Ces trois navires, appelés Marjan, Khuzama et TI Hawtah, attendront dans le port de Salalah jusqu’à ce que la compagnie nationale saoudienne d’hydrocarbures Saudi Aramco lève l’interdiction dans les jours à venir.

Selon la société Platts, qui fournit des informations sur les cours du pétrole, « deux autres pétroliers de la compagnie Bahri ont désactivé, l’un depuis 23 juillet et l’autre depuis 25 juillet, leurs émetteurs-récepteurs, et leur localisation n’a pas été encore mise à jour sur le système d’identification automatique ».

Le dimanche 29 juillet, le pétrolier Hilwah a traversé le détroit de Bab el-Mandeb, probablement parce qu’il n’était pas chargé de brut.

Le navire-citerne Khafij, appartenant lui aussi à la compagnie Bahri, se dirige actuellement vers le détroit Bab el-Mandeb. On ne sait pas encore s’il lui sera permis de suivre son cap après ce détroit stratégique.

Après avoir prétendu, le 25 juillet, que ses deux pétroliers avaient été attaqués par les Houthis yéménites à Bab el-Mandeb, Saudi Aramco a gelé temporairement la circulation de ses navires-citernes via ce détroit. Celui-ci constitue une artère clé pour le commerce de brut. Selon les chiffres de l’Agence d’information sur l’énergie des États-Unis, « près de 4,8 millions de barils de bruts et de produits pétrochimiques ont traversé Bab el-Mandeb en 2016 ».

La majeure partie de cargaisons pétrolières destinées à l’Europe en provenance du Moyen-Orient passent par Bab el-Mandeb avant de se diriger vers les oléoducs de Sumed ou le canal de Suez.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV