TV

Aden : révélations sur le viol de filles yéménites par les forces émiraties

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les forces des Émirats arabes unis à Aden, dans le sud du Yémen. ©AFP

Une enquête sur l’augmentation du nombre d’agressions commises contre des filles yéménites dans le sud du Yémen a révélé l’implication des forces émiraties.

La semaine dernière, deux fillettes yéménites de moins de 20 ans ont été kidnappées et violées par les forces de sécurité affiliées aux EAU.

Les parents des deux filles ont également été menacés de mort s’ils parlaient de l’enlèvement de leurs filles aux médias.

Les médias yéménites se sont penchés sur ces deux incidents et se sont rendu compte de l’augmentation et de la répétition du phénomène des enlèvements de filles yéménites à Aden, dans le sud du Yémen, ville contrôlée par les forces liées à l’Arabie saoudite.

Ils rapportent qu’une bande d’éléments issus des forces de sécurité yéménites kidnappent les jeunes filles et les livrent aux officiers émiratis.

Selon les sources locales, les officiers émiratis veulent de cette manière rendre les forces de sécurité locales responsables des crimes en cas de médiatisation.

Selon des sources médiatiques à Aden, Amani Ibrahim Omar, un habitant d’Aden, a dit que sa fille a été kidnappée et violée il y a une semaine par des agents du département de police de Dar-Saeed, dirigé par les forces de sécurité pro-émiraties.

Les parents d’une autre jeune fille du quartier al-Mansour à Aden ont rapporté le 9 juillet que leur fille de 17 ans avait été enlevée et violée alors qu’elle quittait un magasin près de chez eux.

L’enlèvement de filles à Aden a considérablement augmenté au cours de la période actuelle et est devenu un phénomène dangereux.

Des dizaines de ces crimes ont été cachés par les familles de victimes, qui refusent de parler aux médias, craignant à la fois un scandale et l’application des menaces par les forces de sécurité affiliées aux Émirats arabes unis, ont précisé les sources yéménites depuis Aden.

Elles ont ajouté que de nombreux militants ont été incarcérés dans les prisons secrètes des Émirats Arabes unis à Aden, après avoir diffusé sur les réseaux sociaux les crimes des forces émiraties.

 

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV