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Al-Hudaydah est la scène de la défaite de la coalition saoudienne face à l’armée yéménite

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les forces yéménites le 27 décembre 2017. ©Al-Alam

Sanaa a tourné en sa faveur l’attaque menée par les forces de la coalition dirigée par l’Arabie saoudite et les forces locales appuyées logistiquement par les États-Unis.

Dans un article intitulé « al-Hudaydah a brigué les agresseurs et la coalition sera chassée de la rive occidentale », le quotidien libanais al-Akhbar s’est penché sur la défaite de la campagne saoudienne dans son intention de réaliser des avancées vers la rive occidentale.

Sanaa a transformé en une opportunité l’attaque menée par les forces de la coalition dirigée par l’Arabie saoudite et les forces locales appuyées logistiquement par les États-Unis et leurs conseils et renseignements, est-il écrit dans cet article.

Le plus important résultat de la bataille d’al-Hudaydah était peut-être la chute des intentions qui avaient visé le moral des combattants d’Ansarallah, une bataille que l’on qualifiait de « mère des batailles », de « bataille décisive » et de « bataille pour couper l’artère vitale de Sanaa » en vue d’intimider la capitale yéménite, de bouleverser les calculs de leurs dirigeants politiques et militaires et de les conduire à faire des concessions.

Abdel Malek al-Houthi, le dirigeant d’Ansarallah avait déclaré le 21 mai que l’ennemi cherchait à affaiblir la souveraineté nationale yéménite et à confisquer les décisions de Sanaa.

« Les évolutions sur la rive occidentale sont de l’ordre psychologique, moral et opérationnel », avait précisé Abdel Malek al-Houthi.

Comme l’avait souligné Saleh al-Samad, ancien président du Conseil politique suprême du Yémen, la bataille d’al-Hudaydah revêt une importance particulière.  

Après la mort d’al-Samad, le peuple et les tribus ont commencé à se renforcer, la solidarité nationale a été renforcée et la nation a amplifié son soutien à l’armée et aux comités populaires yéménites.

Sur leur route vers la rive occidentale, les forces de la coalition n’ont pu conquérir aucun village ni ville. Les combattants d’Ansarallah sont bien aguerris.

Les images diffusées montrent les forces d’agression sous le feu nourri des combattants yéménites. Elles étaient incapables de se mettre à l’abri de ces tirs ou de prendre la fuite.

L’armée et les comités populaires yéménites connaissent très bien toutes les tactiques irrégulières dans cette bataille. Ils savent mener une guerre d’usure, contourner l’ennemi, attaquer depuis des hauteurs, distraire les agresseurs, freiner leur avancée.

Une unité spéciale de l’armée et des comités populaires yéménites, appuyée par les tribus a réussi à combattre toute une brigade de la 5e division des salafistes présidée par Abou Haroune al-Yafaei dans la localité d’al-Qaza au sud de la ville d’al-Tahayata.

Lors d’une embuscade tendue par l’armée et les comités populaires yéménites, 75 éléments de cette brigade ont été tués ou blessés tandis que 16 autres, dont un commandant, prenaient la fuite.

Lors d’autres opérations au nord de la localité d’al-Jah, 40 autres agresseurs ont été tués ou blessés, 15 autres arrêtés et 3 véhicules anéantis.

Le village d’al-Taëf et ses alentours ont été libérés en affligeant de lourds dégâts matériels et suite à de nombreuses pertes en vies humaines.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV