TV

Guerre des mots entre les dirigeants de Jaïch al-Islam et du Front al-Nosra

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Une guerre des mots oppose les dirigeants de Jaïch al-Islam à ceux du Front al-Nosra. (Photo d’illustration)

Une guerre verbale s’est déclenchée entre les dirigeants de Jaïch al-Islam et du Front al-Nosra après leur évacuation du Qalamoun.

Tout en qualifiant de « chien enragé » l’ancien responsable de la coalition terroriste Hayat Tahrir al-Cham, le président du bureau politique du groupe terroriste Jaïch al-Islam l’a également considéré comme un traître. Il a réservé au dirigeant du Front al-Nosra les mêmes noms d’oiseaux.

Mohamed Alouche, président du bureau politique de Jaïch al-Islam. (Photo d’archives)

Mohamed Alouche, président du bureau politique de Jaïch al-Islam, un groupe terroriste soutenu par l’Arabie saoudite, s’en est pris, lundi dernier, à Abdullah al-Muhaysini, ancien responsable des affaires religieuses de la coalition terroriste Hayat Tahrir al-Cham, dont la principale composante est le Front al-Nosra, a rapporté Fars News.

Abou Mohammad al-Joulani, chef du front al-Nosra. ©Al-Manar

Sur la messagerie Telegram, Mohamed Alouche a déclaré qu’Abou Mohammad al-Joulani, chef du Front al-Nosra, et al-Muhaysini étaient des mercenaires takfiristes à la solde d’al-Qaïda en Syrie.

« Ce chien a oublié comment leur seigneur, Abou Malek al-Talli, a remis les hauteurs du Qalamoun occidental sans aucune résistance. Comment il a livré sans conflit Khan al-Cheikh et comment quelques jours plus tôt ses forces ont quitté le camp de Yarmouk sans aucun affrontement », a ajouté Alouche. « Ne parle pas de celui dont les chaussures valent mieux que toi et ta méthode abjecte » a déclaré le dirigeant de Jaïch al-Islam, tout en qualifiant de traîtres al-Muhaysini et al-Joulani.

Selon certains rapports, la guerre verbale entre Jaïch al-Islam et le Front al-Nosra est en réalité un affrontement par procuration entre leurs sponsors régionaux.

En réponse à ces attaques sans précédent, al-Muhaysini a exprimé sa surprise sur Telegram quant aux déclarations d’Alouche, en disant avoir écrit un article pour condamner la trahison qui a eu lieu dans le Qalamoun.

Al-Muhaysini a annoncé qu’il n’avait cité le nom de personne lorsqu’il a parlé de trahison, bien que ses déclarations aient suscité la colère de plusieurs groupes présents dans cette localité. Mais, ajoute-t-il, s’il n’y avait pas de traîtres, « la crise ne s’intensifierait pas... Ne devrais-je pas les considérer comme un traître, ou n’est-ce pas une trahison ? »

Il estime que la livraison d’armes lourdes à l’armée syrienne est « un désastre », car elles seront utilisées dans les zones occupées par les terroristes.

Ces attaques et cette guerre des mots entre terroristes se sont intensifiées depuis la conclusion des accords dans le Qalamoun.

Hier, mercredi 25 avril, avec le départ du dernier groupe de terroristes du Qalamoun, la région a été vidée de la présence des terroristes. Au total, plus de 8 000 terroristes ont quitté la zone.

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV