Outre les questions intérieures, lors de son discours ce vendredi 13 avril, le secrétaire général du Hezbollah libanais a fait allusion à la politique des États-Unis qui manquent, selon lui, d’une vision stratégique.
Lors de ce discours dans la localité de Zahiya dans la banlieue de Beyrouth, capitale du Liban, le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a entre autres évoqué les questions liées aux élections législatives libanaises.
À travers la participation aux élections législatives, le Hezbollah cherche à représenter les chiites qui ont vécu au Liban de génération en génération.
Il a salué la nouvelle loi électorale censée instaurer le scrutin proportionnel, ce qui permettrait selon lui à tous les groupes populaires d’avoir des représentants aux élections.
Il a aussi exprimé l’appui du Hezbollah libanais aux listes « Unité de Beyrouth » et « Entente nationale ».
Le secrétaire général du Hezbollah libanais a ensuite évoqué les menaces américaines contre la Syrie sous prétexte de ce qu’ils qualifient d’attaque chimique à Douma dans la Ghouta orientale. Il a réitéré que toute attaque chimique est condamnée par le Hezbollah, mais a rejeté l’idée d’une attaque chimique contre Douma. Selon Hassan Nasrallah, ce qui s’est passé à Douma était un scénario monté de toutes pièces.
« Pourquoi un gouvernement qui a remporté la guerre, doit-il utiliser l’arme chimique ? », a-t-il demandé.
Il a ajouté qu’aucune des menaces de Trump ne fait peur à l’Iran, à la Syrie et au Hezbollah.
« Les habitants de la région ont tout à fait raison de s’inquiéter tant que Trump se trouve à la Maison-Blanche. Le monde entier a raison de s’inquiéter. Pourquoi ? Parce que l’État américain, l’État le plus puissant au monde, se trouve dans un état de confusion et manque d’une vision stratégique », a ajouté Nasrallah.