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Syrie : la Russie appelle toutes les parties à s’abstenir de déstabiliser la région

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le président russe Vladimir Poutine à Moscou, le 9 avril 2018. ©AFP

Le porte-parole du Kremlin a déclaré que le président russe n’avait pas l’intention, pour le moment, de contacter les pays qui se sont dits prêts à attaquer la Syrie.

Ce mercredi 11 avril, le porte-parole du Kremlin, Dimitri Peskov, a écarté pour le moment tout entretien téléphonique de Vladimir Poutine avec Donald Trump.

« La Russie espère que toutes les parties renoncent aux mesures qui pourraient déstabiliser la situation déjà fragile dans la région », a déclaré Dimitri Peskov.

Il a ajouté que les accusations lancées contre le gouvernement syrien concernant une récente attaque chimique à Douma étaient dépourvues de tout fondement et que la Russie réclamait l’ouverture d’une enquête indépendante pour clarifier la situation.

« Le président russe n’a pas encore l’intention de contacter les pays qui se sont dits prêts à attaquer la Syrie. Aucun entretien téléphonique avec le président américain n’est encore prévu », a réitéré Dimitri Peskov.

Donald Trump accuse le gouvernement syrien et ses alliés russe et iranien d’être derrière l’attaque chimique qui s’est produite, il y a quelques jours, à Douma, dans la Ghouta orientale.

Dans la foulée, le secrétaire général de l’Organisation des Nations unies, Antonio Guterres, a annoncé que l’ONU n’était pas en mesure de confirmer les rapports publiés sur l’attaque chimique de Douma.

Le ministère russe de la Défense avait prévenu, à la veille de l’attaque, que deux groupes terroristes, Jaych al-Islam et l’Armée syrienne libre, préparaient une attaque au gaz contre Douma.

Le gouvernement syrien a démantelé, en 2013, tous ses armements chimiques sous la supervision de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques.

En 2017, l’administration Trump a ordonné des tirs de missiles contre la base aérienne de Shayrat, en Syrie, après avoir prétendu que l’armée syrienne serait impliquée dans une attaque chimique à Khan Cheikhoun.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV