Le Liban projette de renforcer sa présence militaire sur les frontières méridionales voisines avec la Palestine occupée.
En visite en Italie pour participer à la conférence ministérielle de Rome II prévue pour soutenir le Liban et ses institutions, le Premier ministre libanais, Saad Hariri a déclaré hier 15 mars que Beyrouth faisait de son mieux afin de collecter des fonds pour les forces armées.
« Le Liban renforcera sa présence militaire sur les fronts du Sud », a-t-il rassuré.
La conférence de Rome II sur le soutien à l’armée et aux forces de sécurité libanaises s’est tenue jeudi à Rome, sous le thème « Le Liban, bâtir la confiance : une sécurité durable pour le pays et la région ».
Les représentants de 40 pays ainsi que le patron des Nations unies, Antonio Guterres y étaient présents.
« Nous dépolirons des troupes supplémentaires sur les régions frontalières du Sud et prévoyons d’y installer également une unité de forces spéciales », a-t-il promis.
« Israël reste la première menace pour le Liban et ses violations quotidiennes doivent cesser », a-t-il renchéri avant de poursuivre : « Alors que nous cherchons à réinstaurer un cessez-le-feu durable dans le sud du Liban, Israël songe encore à l'édification d'un mur sur les zones de litige situées le long des frontières à savoir la ligne bleue. »
Après la fin de la Guerre des 33 jours opposant le Hezbollah au régime de Tel-Aviv , le Conseil de sécurité de l'ONU a donné son aval au déploiement de 15 000 soldats libanais sur les frontières méridionales communes avec la Palestine occupée.
Certains pays occidentaux, les États-Unis à leur tête, essaient de renforcer les capacités de l’armée et des forces de sécurité de ce pays face au Hezbollah !