Le ministre soudanais des Ressources hydrauliques, de l’Irrigation et de l’Électricité, Moutaz Moussa, a fait part le samedi 10 mars de la signature d’un accord avec la Russie dans le cadre de ce projet.
Il s’agit pour le moment d’une station nucléaire flottante russe de faible capacité, mais très facilement manœuvrable, ajoute le ministre.
Le Soudan compte sur la construction par le géant public russe, Rosatom, d’une grande centrale nucléaire civile, d’ici 8 ans, sous la supervision de l’Agence internationale de l’énergie atomique, l'AIEA, toujours selon cette autorité soudanaise.
L’électricité est l’un des grands défis de longue date dans ce pays par manque des infrastructures.
Deux habitants sur trois n'ont pas accès à l'électricité dans le Soudan, c’est pourquoi le pays s’intéresse à se lancer avec la Russie dans le nucléaire civil.
Les pénuries d'électricité frappent régulièrement ce pays africain. Depuis les deux derniers mois le Soudan a enregistré à trois reprises des coupures générales d'électricité, en raison d’une panne technique au niveau de la principale centrale d’électricité dans le pays.
La Russie et le Soudan ont signé fin novembre 2017 lors d’un déplacement du Président soudanais, Omar el-Béchir, à Moscou, un accord de coopération dans le domaine du nucléaire civil.
L’accord intergouvernemental sur la coopération dans l'utilisation de l'énergie nucléaire à des fins civiles prévoit selon un communiqué russe publié à l’époque par le groupe public russe Rosatom, les coopérations pour le lancement notamment des infrastructures et la formation des experts à cette fin ainsi que la construction de petites centrales flottantes plus une grande centrale sur le sol soudanais.