Ces dernières 24 heures, l’unité d’artillerie de l’armée et des Comités populaires du Yémen a pulvérisé des dizaines de bases des militaires saoudiens dans le sud du royaume.
Selon la chaîne d’information yéménite, Al-Masirah, l’armée yéménite et Ansarallah ont visé par leur artillerie des positions saoudiennes à al-Churfa à Najran.
De même que les positions saoudiennes dans la région de Qamar, la base militaire d’al-Masyal dans la province d’Asir ont aussi été attaquées faisant plusieurs morts et blessés côté Saoudien.
Sur le même volet, la chaîne d’information al-Jazeera citant des médias saoudiens a rapporté qu’au moins 4 militaires saoudiens ont été tués sur les frontières du Sud.
L’artillerie de l’armée yéménite a pilonné à plusieurs reprises des localités situées dans la province yéménite de Saada.
L’armée et les Comités populaires ont attaqué en 2017 à 45 reprises le territoire saoudien.
Selon une autre dépêche en provenance du Yémen, vendredi 16 février dans la soirée, au moins 3 civils ont été tués et plusieurs autres blessés à Nehm au nord de Sanaa, dans un raid aérien de l’aviation saoudienne. Le bilan des morts risque de s’alourdir, car certains blessés se trouvent dans un état critique. Un véhicule civil a aussi été détruit par des chasseurs saoudiens dans une zone de Nehm.
Les provinces de Saada, Jawf ainsi que diverses localités de Nehm ont également été bombardées ce vendredi 16 février.
Depuis mars 2015, l’Arabie saoudite a lancé une intervention militaire contre son voisin du Sud en lui imposant un blocus terrestre, maritime et aérien dans le but de faire asseoir au pouvoir le président démissionnaire Abd Rabbo Mansour Hadi.
La mort de plus de 14. 000 personnes, sans compter des dizaines de milliers de blessés, la destruction des infrastructures du Yémen et la mise en errance des millions de citoyens de ce pays font partie des répercussions de l'intervention militaire de l’Arabie saoudite.
