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La nouvelle loi anti-palestinienne du Congrès américain hérisse le Hamas

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Une vue générale du Congrès américain. ©Al-Manar

Le Hamas a déclaré que la nouvelle loi approuvée par le Congrès US contre le mouvement de Résistance palestinien n’avait pour but que de détourner les vérités en faveur d’Israël et d’acquitter les dirigeants israéliens.

En réaction au nouveau projet approuvé par le Congrès américain à son encontre, le Mouvement palestinien du Hamas a indiqué que les représentants américains tentaient de cacher les vérités pour blanchir les autorités israéliennes. Pour le Hamas, l’administration US s’oppose à la nation palestinienne.

« Le nouveau projet de loi de la Chambre des représentants américaine donne une vision israélienne de la situation dans les territoires occupés, illustre le soutien perpétuel de Washington au régime sioniste et sa tentative flagrante de piétiner les droits légitimes de la nation palestinienne notamment leur droit d’auto-défense face aux occupants », souligne le Hamas.

La Chambre des représentants a adopté à l'unanimité de nouvelles sanctions contre le Hamas mercredi dernier. Elle envisage d'élaborer une loi similaire à l’échelle internationale.

La loi, initiée par les représentants Joe Wilson et Seth Moulton, prétend que le Hamas utilise les civils comme des boucliers humains et qu’il faut l’empêcher de le faire. Elle souligne également que l'utilisation de civils comme boucliers humains viole à la fois les droits de l'homme et le droit international humanitaire, alors que l’armée israélienne s’efforce d’éviter les pertes civiles.

Ismail Haniyeh, à gauche, dirigeant du Hamas, et le Premier ministre de l'Autorité palestinienne Rami Hamdallah dans le bureau de Haniyeh, à Gaza, le 3 octobre 2017. ©AFP

Pourtant, le Hamas a réfuté ces allégations, affirmant que la nouvelle loi du Congrès allait dans le prolongement du projet de Donald Trump sur Qods. Ce dernier a officiellement reconnu, le 6 décembre 2017, Qods comme nouvelle capitale d’Israël.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV