TV

Tillerson: le Hezbollah fait partie du "processus politique" au Liban

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Défilé des combattants du Hezbollah. ©Al-Jazeera

Les acquis militaires de la Résistance en Syrie et en Irak sont indéniables : à preuve, les États-Unis ne sont plus à mêmes de ne pas en tenir compte. Le secrétaire d'État américain, Rex Tillerson, a admis que le Hezbollah faisait partie du "processus politique" au Liban, à la veille d'une visite à Beyrouth dans le cadre d'une tournée au Moyen-Orient.

Le ton change du côté des États-Unis: Tillerson a reconnu, mercredi 14 février, que le Hezbollah "soutenu par l'Iran" jouait un rôle politique primordial au Liban.

Lors d'une conférence de presse en Jordanie, il a évoqué la présumée influence de l'Iran sur le Hezbollah libanais et affirmé que Washington soutient "un Liban libre et démocratique et échappant à l'influence des autres". Le secrétaire d'État n'a évidemment pas évoqué le scandale de la prise d'otage du Premier ministre libanais, Saad Hariri, en été 2017 par Riyad, allié de Washington. 

"Nous devons également reconnaître la réalité qu'il [le Hezbollah] fait aussi partie du processus politique au Liban", a-t-il souligné plus loin dans ses propos. Cette annonce intervient alors que Washington a décidé de placer la Résistance libanaise sur sa liste noire au mépris de moult sacrifices faits par le Hezbollah dans la lutte contre le terrorisme de Daech.   

En effet, des sanctions sont tombées au début du mois de février sur six personnes et sept entreprises liées, selon Washington, à l'un des plus importants alliés financiers du Hezbollah. Les experts ont qualifié cette décision d'un casus belli lancé à l'adresse de la Résistance. Toutefois les évolutions sur le terrain en Syrie et en Irak semblent ne pas encourager Washington à chercher une escalade avec le Hezbollah. 

Rex Tillerson devra rencontrer, ce jeudi 15 février, les autorités libanaises, dans le cadre d'une tournée au Moyen-Orient.

Le secrétaire d'État américain Rex Tillerson à Amman, en Jordanie, le 14 février 2018. ©AFP

 

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV