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Yémen : 85 000 déplacés au Yémen en 10 semaines

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un enfant collecte des matériaux réutilisables à la périphérie de la capitale yéménite de Sanaa le 25 janvier 2018. ©AFP

Les Nations unies ont exprimé leur profonde inquiétude face à l’explosion de la violence au Yémen, mettant en garde contre la détérioration de la situation qui a poussé ces dix dernières semaines 85 000 personnes hors de chez eux.

Auparavant, les Nations unies avaient annoncé une nouvelle vague de réfugiés yéménites à Taëz, al-Hudaydah et d’autres provinces du sud du pays.

Les bombardements de la coalition arabe dirigée par l’Arabie saoudite se sont intensifiés ces dernières semaines dans les provinces de Taëz, al-Hudaydah et al-Jawf, où une famille entière de 7 personnes a été tuée la nuit dernière dans une attaque de la coalition.

« La plupart des personnes déplacées dans les provinces d’al-Hudaydah et de Taëz sont hébergées chez des proches ou dans des caves, tandis que les affrontements, les bombardements et les tirs des snipers se déroulent autour d’eux », a déclaré une porte-parole du HCR, Cécile Pouilly, lors d’un entretien donné à des journalistes à Genève.

L’ONU a par ailleurs relevé une hausse des déplacements dans d’autres provinces où les combats font rage aussi, comme dans celles de Hajjah ou de Shabwah.

Mme Pouilly a expliqué que les déplacés avaient besoin de nourriture et d’eau potable.

Le Yémen est le théâtre depuis près de trois années de « la pire crise humanitaire du monde » selon l’ONU, qui a annoncé à la mi-janvier que plus des trois quarts des Yéménites avaient besoin d’une aide humanitaire et que quelque 8,4 millions risquaient de mourir de faim.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV