Selon l'Agence Nationale de l'information (ANI), le président libanais a reçu jeudi 8 février, à Beyrouth le secrétaire d'État adjoint américain par intérim aux Affaires proche-orientales, David Satterfield. Les deux parties ont discuté de diverses questions dont les récentes évolutions au sud du Liban et les menaces brandies par Israël.
Lors de cette entrevue, le chef de l'État libanais a souligné que Beyrouth tiendrait tête à toute agression terrestre et maritime d'Israël.
La récente décision du régime israélien de construire un mur frontalier a revivifié les litiges entre Tel-Aviv et Beyrouth.
D'autre part, les dernières rodomontades du ministre israélien des Affaires militaires, Liederman Avigdor, selon lesquelles le bloc 9 du champ gazier offshore du Liban appartient à Israël, ont déclenché un tollé général chez les responsables libanais.
Selon ce rapport, la partie américaine a présenté des propositions sur un soutien à la stabilité et au calme dans les zones du sud du pays du Cèdre.
David Satterfield a annoncé que Washington continuerait de soutenir les institutions gouvernementales libanaises, notamment pour le développement de l'armée et des forces de sécurité.
Lors de son déplacement au Liban, Satterfield s'est également entretenu avec d'autres responsables libanais dont le Premier ministre Saad Hariri, le président du Parlement Nabih Berri et le chef de la diplomatie Gebran Bassil. Il s'est également déplacé jeudi dans la zone frontalière entre le Liban et la Palestine occupée.
Dans la conjoncture actuelle, il semblerait que la montée des tensions entre le Liban et le régime israélien ne soir pas dans l'intérêt des États-Unis. Selon certains observateurs, la visite de Satterfield au Liban visait à atténuer les tensions. D'autres sont sceptiques quant à la médiation des États-Unis entre Beyrouth et Tel-Aviv.