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Haley répète ses allégations sans fondement contre l’Iran et la Russie

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La Centrale nucléaire de Bouchehr, dans le sud de l’Iran. (Archives)

L’ambassadrice américaine auprès des Nations unies Nikki Haley a menacé que si d’autres pays ne coopéraient pas avec le gouvernement de Donald Trump contre l’Iran, Washington se retirerait du Plan global d’action conjoint (PGAC).

S’exprimant, jeudi 1er février, à la réunion de coordination des législateurs du parti républicain, la représentante américaine à l’ONU a répété ses accusations surannées à l’encontre de l’Iran et de la Russie.

Nikki Haley, ambassadrice des États-Unis auprès des Nations unies. ©Getty Images

« Il y a un principe général selon lequel il est clair que la Russie n’est pas notre ami », a-t-elle dit.

Cependant, elle n’a pas écarté la coopération de son pays avec la Russie dans certains domaines.

Reformulant ses allégations sans fondements, Mme Haley a déclaré que la Russie soutenait le gouvernement de Bachar al-Assad et qu’elle apposerait son veto à toute tentative anti-syrienne de l’ONU.

Elle a également prétendu que Moscou, allié de Téhéran, empêchait des inspections plus strictes des sites militaires iraniens.

Pour rappel, le gouvernement américain a, à maintes reprises, demandé l’autorisation d’inspecter les sites iraniens, mais sans résultat. Il s’est toujours heurté à la réponse négative de l’Iran.

Dans une autre partie de ses propos, l’ambassadrice US a tenu à répéter les exigences maximalistes de Trump pour maintenir l’accord sur le nucléaire iranien.

« D’ici 100 jours, soit nous bénéficierons de la coopération internationale pour prendre des mesures plus strictes à l’encontre de l’Iran, soit faute de consensus avec les autres pays, les États-Unis se retireront de l’accord nucléaire », a-t-elle averti.

Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères Seyyed Abbas Araqtchi. (Archives)

Le samedi 13 janvier, le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, Seyyed Abbas Araqtchi, a déclaré que depuis plus d’un an, l’Iran fait l’objet de vastes tentatives de Trump visant à démanteler l’accord sur le nucléaire, mais que toutes ses tentatives sont tombées à l’eau.

En allusion à la bataille diplomatique de cette dernière année où l’Iran est parvenu à éloigner l’Europe et l’Asie des États-Unis, M. Araqtchi a affirmé : « Lorsqu’en octobre dernier, Trump a tenu des propos virulents contre le Plan global d’action conjoint (PGAC) et en a confié la charge au Congrès, avant M. Rohani, Mme Mogherini a pris la parole et défendu le PGAC. Cela est dû aux bases solides de l’accord nucléaire. L’Europe n’avait jamais pris une position si ferme et explicite face aux États-Unis. »

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV