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Le Qatar, prêt à lâcher la Résistance palestinienne?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Selon Israël, les dirigeants qataris sollicitent leur aide pour redorer leur blason en Occident. (Photo d'archives)

Le Qatar cherche, selon certaines sources israéliennes, à redorer son blason en Occident à l’aide des lobbies sionistes. Alors que le vice -président US est en tournée dans la région, l'information semble viser à servir les intérêts d'Israël   

« Les dirigeants qataris cherchent à améliorer leur image en Occident en utilisant des groupes de pression sionistes et d'éminentes personnalités israéliennes », disent les sources à Tel-Aviv citées par Fars News

Le Qatar aurait l’intention de "faire disparaître les charges qui pèsent sur ce pays". Riyad accuse en effet Doha de "soutenir le terrorisme" et "d’être en contact avec les groupes terroristes". Mais que demande Israël au Qatar en échange d'un lobbying en sa faveur auprès des Occidentaux? 

"Les lobbies ont demandé au Qatar de faire le premier pas en coupant ses relations avec le Mouvement de résistance islamique de la Palestine (le Hamas). Or Doha aurait carrément rejeté cette exigence affirmant  que ses relations sont entretenues dans le cadre de la reconstruction de la bande de Gaza.

Le président de la ZOA, Morton Klein (Photo d'archives)

Le quotidien saoudien Ach-Charq al-Awsat publié à Londres qui rapporte cette information prétend qu'il existe d’ores et déjà des signes d’une entente entre le Qatar et l'Organisation sioniste de l'Amérique (ZOA), qui soutient le président américain Donald Trump.

Selon les rapports diffusés par les médias israéliens, le Qatar aurait même recruté un conseiller médiatique sioniste appelé Nick Mozin, chargé de lui ouvrir les portes des médias juifs et conservateurs aux États-Unis en contrepartie d’un salaire mensuel de 50.000 dollars.

Cette information, publiée par la presse israélienne à peine quelques heures après l'arrivée du vice-président américain à Tel-Aviv, semble être un pas de plus franchi par Israël dans le sens des intérêts de Riyad avec qui il cherche à normaliser. Riyad est engagé dans un violent bars de fer avec le Qatar. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV