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Damas fera face à tout agissement hostile de la part de la Turquie

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des combattants des YPG, la milice du parti politique kurde syrien (PYD), à Qamishli, dans le nord est de la Syrie. 11 mars 2016.©Reuters

En mettant en garde Ankara contre toute opération militaire en Syrie, le vice-ministre syrien des Affaires étrangères a averti que les avions de combat de son pays étaient prêts à attaquer les cibles turques.

Fayçal Meqdad, vice-ministre syrien des Affaires étrangères, a averti que son pays ferait face à tout agissement hostile de la part de la Turquie ou à toute opération militaire contre la Syrie, a rapporté Fars News.

Fayçal Meqdad, vice-ministre syrien des Affaires étrangères. (Photo d’archives)

« Nous avertissons les dirigeants turcs que toute action militaire dans la région d’Afrin sera considérée comme une agression de la part de l’armée turque contre la souveraineté territoriale syrienne », a averti Meqdad dans un communiqué qu’il a lu devant les journalistes.  

« Nous avertissons que les forces aériennes syriennes sont capables de prendre pour cible tout objectif aérien turc dans le ciel syrien », a précisé SANA citant cette autorité syrienne.

« J’espère que les Turcs écouteront bien mon message et qu’ils le transmettront aux responsables concernés ; Afrin, comme tout le nord et le nord-est de la Syrie, est depuis toujours une région arabe et syrienne et continuera de l’être », a-t-il indiqué.  

L’armée turque pilonne les Kurdes syriens à Afrin. ©AP

À la suite de l’intensification des affrontements opposant les éléments armés aux Unités de protection du peuple (YPG) aux alentours d’Afrin dans la province d’Alep dans le nord de la Syrie, l’artillerie de l’armée turque a pilonné ce jeudi 18 janvier les positions des Kurdes.

Selon Turquie, les YPG sont la banche syrienne du Parti des travaillistes du Kurdistan (PKK).

Dimanche dernier, la coalition américaine a annoncé qu’elle avait l’intention de créer avec l’aide des Kurdes syriens une force de sécurité de 30 000 hommes sur les territoires contrôlés par les Kurdes dans le nord et le nord-est de la Syrie, à la frontière avec la Turquie et l’Irak.

Le Conseil de sécurité nationale de la Turquie s’est réuni hier, mercredi 17 janvier, dans la soirée pour examiner les récentes évolutions dans le nord de la Syrie. Ce conseil a condamné la décision des États-Unis de créer une force de sécurité aux frontières nord de la Syrie.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV