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Purge: Riyad transfère ses princes vers un centre de détention ultra-sécuritaire

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Une vue de la prison de al-Ha'er, en Arabie Saoudite, 6 juillet 2015. ©REUTERS

60 princes saoudiens détenus transférés à la prison ultra-sécurisée d’al-Ha’er de Riyad.

Les 60 princes et dignitaires, détenus dans la prison 5 étoiles du Ritz Carlton accusés de corruption, ont été transférés vers le centre pénitentiaire de haute sécurité al-Ha’er de Riyad, rapporte le journal koweïtien al-Rai al-Youm.

La prison high-tech et ultra sécuritaire d’al-Ha’er est destinée aux terroristes et aux criminels dangereux.

Parmi les détenus arrêtés dans la purge « anti-corruption » figure le puissant prince al-Walid Bin Talal, propriétaire du George V et le prince Turki Bin Abdallah, fils du roi défunt Abdallah et ancien gouverneur de Riyad et plusieurs autres responsables et ministres. Ces derniers se sont opposés à échanger leur liberté contre l’argent réclamé par les autorités saoudiennes.

Le Prince Al-Walid Bin Talal, président de Kingdom Holding Co, lors d'une conférence de revue d'économiste à Athènes en 2014. (Panagio / EPA-EFE / REX / Shutterstock)

Anwar Ishki, ancien général saoudien et chef du Centre de recherche pour le Moyen-Orient à Riyad, avait auparavant déclaré que les autorités n’envisageaient pas de déplacer les prisonniers vers le centre de détention d’al-Ha’er.

Il avait déclaré à l’occasion d’une interview à l’agence d’information russe, Sputnik, que le prince al-Walid Bin Talal quitterait bientôt la prison dorée du Ritz Carlton. Il avait également fait part de la libération imminente d’autres détenus et du retour à la normale dans l’hôtel Ritz Carlton. 

L'hôtel Ritz-Carlton à Riyad s'est transformé en une prison de grand luxe après la répression du royaume contre l'élite accusée de corruption. ©Getty Images

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV