Une source proche du leader du Mouvement islamique du Nigéria a déclaré : « Pour la libération et le traitement du cheikh Zakzaky, des marches pacifiques ont été organisées dans plusieurs villes. Mais la police est intervenue, en tirant sur la foule. »
Une source de la famille du cheikh Zakzaky a déclaré aussi, dimanche 7 janvier, dans un entretien avec un correspondant de Fars News que la demande la plus importante de la famille en ce moment était que Zakzaky reçoive des soins médicaux de la part de médecins qualifiés.
Cette source a fait état de l’aggravation de l’état de santé du cheikh Zakzaky assigné à résidence depuis 3 ans, précisant que le cheikh avait depuis hier du mal à prononcer certaines lettres et qu'il ressentait une grande sensation de faiblesse musculaire surtout au niveau des bras et de la jambe.
Toujours selon la source, hier, une marche a été tenue en soutien au leader chiite et elle a été attaquée par l’armée qui a tué au moins 4 personnes.
Aujourd’hui, aussi, lundi 8 janvier, des manifestations ont été organisées dans différentes villes du Nigéria telles Kanu, Kaduna Sokoto, Kassina où les manifestants ont appelé à la libération du cheikh et de son épouse. La police nigériane est évidemment intervenue en tuant deux personnes et en blessant plusieurs autres. C’est ainsi qu’un étudiant a été tué à Kaduna.
Dans la ville de Zaria, des gaz lacrymogènes ont été tirés sur les manifestants sans qu’il y ait pour autant des tirs.