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Corée du Nord: les nouvelles sanctions, un autre revers pour Trump

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La Corée du Nord a testé un nouveau missile balistique intercontinental, début décembre 2017. ©AFP

Le Conseil de sécurité de l’ONU a durci vendredi les sanctions contre la Corée du Nord par un vote unanime sur une résolution américaine, en s'attaquant au pétrole et à la question des travailleurs nord-coréens à l'étranger. Il s'agit du neuvième train de sanctions onusiennes particulièrement drastiques contre Pyongyang. Selon l’éditorialiste du journal Rai al-Youm, ces sanctions visent à persuader Pyongyang de renoncer à ses essais nucléaires et balistiques. Les sanctions ont échoué à atteindre leur objectif après que la Corée du Nord a testé avec succès ses missiles; à quoi bon de nouvelles sanctions ?

Abdel Bari Atwan s’est penché dans un article sur les nouvelles sanctions onusiennes imposées à Pyongyang pour dire qu’elles ne sont pas à avoir des impacts sur les décisions indépendantes et ambitionnistes du leader nord-coréen destinées à faire avancer le système de dissuasion nucléaire et balistique du pays.

Si les précédentes sanctions ont échoué à contraindre Kim Jong-un à renoncer à ses programmes balistiques et nucléaires, il est donc difficile ou même impossible que le nouveau régime de sanctions puisse obtenir un succès.

La Corée du Nord a qualifié ce dimanche d'«acte de guerre» les nouvelles sanctions votées vendredi par le Conseil de sécurité de l'ONU contre ses programmes nucléaire et balistique.

«Les États-Unis, complètement terrifiés par notre réalisation de la grande cause historique qui consiste à achever la force nucléaire de l'État, sont de plus en plus affolés dans leurs actions pour imposer les sanctions les plus dures jamais prononcées et la pression sur notre pays», a annoncé dimanche le ministère nord-coréen des Affaires étrangères, selon un communiqué cité par l'agence de presse officielle KCNA.

Le journal Rai al-Youm ajoute que la Corée du Nord importe la quasi-majorité du pétrole dont elle a besoin de la Chine, mais il existe toujours des voies pour contourner les sanctions et trouver un marché noir pour les remplacer.

« Si le groupe terroriste Daech n’a rencontré aucun problème pour trouver des clients pour son pétrole, est-ce que les dirigeants nord-coréens se heurteront-ils à des obstacles pour subvenir leurs  besoins en pétrole ? », a dit le rédacteur en chef de Rai al-Youm.

À quoi bon ces sanctions, alors que la Corée du Nord a proclamé le 29 novembre que son pays était devenu un État nucléaire à part entière après avoir testé avec succès un nouveau type de missile capable de frapper n'importe quel endroit des États-Unis, dont New York, Washington, Los Angeles et San Francisco ?  

Force est cependant de constater que sanctions et menaces n'ont pas dissuadé Pyongyang de renoncer à ses programmes balistiques et nucléaires. La Corée du Nord a encore affirmé ce dimanche qu'elle poursuivrait ses programmes avec plus de vigueur encore pour atteindre un équilibre des forces avec les États-Unis.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV