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Assad: la guerre contre le terrorisme n'est pas terminée

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le président syrien a reçu une délégation russe et a fait une analyse des dernières évolutions en Syrie à cette occasion, 18 décembre 2017. ©SANA

Le président syrien a reçu aujourd'hui, 18 décembre à Damas, une délégation russe. "Nous accueillons l'action de l’ONU dans les élections à venir à condition que cela ne porte pas atteinte à la souveraineté de la Syrie,"a déclaré Bachar al-Assad.

Selon l'agence de presse Tasnim citant SANA, une délégation officielle russe présidée par le vice-Premier ministre, Dmitri Rogozin s'est rendue en Syrie où elle a eu un entretien avec le président syrien, Bachar al-Assad.

Les deux parties ont évoqué ensemble les relations solides qui existent entre les deux pays aujourd'hui ainsi que les perspectives d'avenir notamment en matière de coopération dans le secteur de l'industrie, de l'énergie et des transports.

Al-Assad a indiqué: "Nous avons eu des réussites successives en matière de lutte antiterroriste en Syrie; ce qui rend les conditions propices à l'accélération et à l'intensification du processus de reconstruction du pays qui a été dévasté par les terroristes dans de nombreuses régions. Cela ouvre également de vastes perspectives économiques et de coopération entre la Syrie et la Russie."

"Compte tenu de la relation historique entre les deux peuples syrien et russe ainsi qu'en prenant en compte, le précieux soutien de la Russie à la Syrie dans la lutte anti-terroriste, il est naturel que Moscou soit un important allié de Damas dans le processus de reconstruction du pays"; a ajouté le président syrien.

À une question sur la conférence du dialogue national syrien prévue à Sotchi et sur la différence qu'il y avait entre cette conférence et celles de Genève, le président Al-Assad a affirmé que c'étaient les participants qui faisaient la différence.

«À Genève, les personnes avec qui nous négocions n’expriment pas la volonté du peuple syrien...À Sotchi nous avons mis au point des axes clairs qui ont trait à la Constitution, aux élections, etc."

Le président al-Assad a ensuite indiqué qu'était considérée comme traître toute personne travaillant pour un pays étranger sur le sol syrien. «C’est ce que nous pensons des groupes qui travaillent pour les Américains en Syrie », a ajouté Bachar al-Assad.

Le président al-Assad a affirmé aussi que la guerre contre le terrorisme n’était pas encore terminée. « Nous vivons encore en guerre, mais nous avons fait des pas importants en éliminant les centres principaux du réseau terroriste Daech; ce qui constitue en soi une grande victoire », a-t-il précisé.

Le président syrien a indiqué que la concentration sur Daech par les Occidentaux était motivée par le fait de détourner les regards du Front al-Nosra qui existe bel et bien encore et qui bénéficie toujours autant du soutien de l'Occident.

«La guerre contre le terrorisme ne sera terminée qu'une fois le dernier terroriste en Syrie éliminé », a-t-il indiqué.

« La Syrie est un membre fondateur des Nations unies et tout rôle de l’organisation internationale dans les prochaines élections doit être basé sur la Charte des Nations unies qui repose sur la souveraineté de la Syrie et sur les décisions de notre peuple », a affirmé le président al-Assad qui a ajouté que la Syrie accueillait favorablement toute action des Nations unies, mais à condition qu’elle respecte la souveraineté de la Syrie.

«Tout ce qui portera atteinte à notre souveraineté sera rejeté», a-t-il rappelé.

À une question sur le dernier round de Genève qui n’a réalisé aucun progrès et à propos de la déclaration de la France, le président Assad a répondu : «Ces déclarations de la France et d’autres pays occidentaux confirment que ces groupes œuvrent pour leur propre intérêt et non pas celui de la Syrie.»

« La France était, dès les premiers jours, le fer de lance du soutien aux terroristes en Syrie et sa main est imprégnée du sang syrien. La position française n’a pas changé de façon radicale jusqu’ici. La France n’a aucun droit d’évaluer une conférence de paix. Ceux qui soutiennent le terrorisme n’ont pas le droit de parler de la paix », a martelé le président syrien.

 

 

Avec SANA

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SOURCE: FRENCH PRESS TV