L’Arabie saoudite n’a pas apprécié la position de la Turquie sur Qods comme capitale d’Israël par Donald Trump. L'Arabie saoudite a décidé, en représailles, de soutenir les forces du PKK.
L’identité de Qods est devenue – ne l’était-elle pas déjà ? – une nouvelle pomme de discorde sur l’échiquier mondial et les parties concernées n’hésitent pas à se jeter le gant.
La Turquie s’oppose farouchement à la décision du président américain concernant Qods, peut-on lire dans un récent article paru dans le journal turc Star. À l’opposé, Riyad qui cherche à se rapprocher, politiquement parlant, du régime israélien pour satisfaire les desiderata américains, envoie la Turquie au bain en commençant à financer le parti d’opposition, le PKK.
Les représentants des médias saoudiens ont une présence active dans les territoires contrôlés par les Kurdes syriens. Ils légitiment les attaques du PKK et ne diffusent aucune information qui pourrait nuire à sa réputation et celle des YPG, rappelle le journal. « Suite à l’ordre du prince héritier Mohammed ben Salmane, les médias saoudiens ne doivent diffuser aucune information contre la décision de Trump concernant Qods », a-t-il expliqué.
La question de Qods a fait couler beaucoup d’encre et le monde entier a été pris dans une vague de protestation. Les autorités d’Ankara ont dénoncé à plusieurs reprises la démarche de Trump. Les chefs d’État membres de l’OCI se sont réunis mercredi dernier pour un sommet extraordinaire à Istanbul, à l’invitation du président Erdogan, et ont proclamé Qods capitale de la Palestine. Grand absent du sommet, l’Arabie saoudite.