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Syrie : la Turquie souhaite étendre son hégémonie militaire au sud d’Alep

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un char de l'armée turque près de la frontière syrienne, à Suruc, en Turquie. ©AFP

Si la Turquie est entrée dans la guerre en Syrie, c’est avant tout pour affaiblir les Kurdes, ses principaux ennemis installés non loin des frontières des deux voisins. Ankara semble jusque-là avoir relégué le combat contre Daech au second plan. Dans le cadre de son dernier accord à Astana avec l’Iran et la Russie, l’armée turque qui a déployé à la mi-octobre des troupes dans la province d’Idlib, décide maintenant d’étendre son hémisphère d’influence dans les zones à majorité kurde, proches des frontières communes.

La Turquie a fait part mardi 28 novembre d’une probable extension de sa zone de mission en Syrie, en déployant des troupes militaires dans d’autres zones de désescalade en Syrie.

Le Conseil pour la sécurité nationale de la Turquie a récemment annoncé dans un communiqué qu’Ankara avait effectué avec succès sa mission à Idlib et qu’elle pourrait étendre son champ d'activités jusqu'à l’ouest de la province d’Alep et à Afrine (base des Kurdes syriens) pour créer une zone bien sécurisée.

La Turquie, principale alliée des opposants au gouvernement de Bachar al-Assad, vient de modérer son attitude vis-à-vis du président Assad, en affirmant que son souci majeur en Syrie n’était que la lutte contre les terroristes extrémistes et les Kurdes.

Ankara cherche régulièrement à limiter au maximum les percées des Kurdes syriens. Dans ce cadre, le président turc, Recep Taiyyp Erdogan, a affirmé début novembre qu’Ankara devait nettoyer la ville d’Afrine, dans le nord-ouest de la Syrie, des Kurdes des YPG.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV