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le retour de Hariri, signe d'un échec politique de Mohammad ben Salame

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le Premier ministre libanais, Saad Hariri, salue ses partisans après son arrivée à son domicile à Beyrouth le 22 novembre 2017. ©AFP

Un expert iranien décrypte l’annulation de la démission de Saad Hariri.

Mehdi Mohammadi, expert iranien, a écrit sur Telegram :

« Le retour de Hariri au Liban et le fait qu’il ait suspendu sa démission ; cela envoie au moins deux messages au monde entier : premièrement, l’Arabie saoudite, qui avait obligé Saad Hariri à démissionner, prend tellement ses décisions à la légère qu’elle ne peut même pas y rester fidèle ne serait-ce que deux semaines ; et deuxièmement, l’Arabie saoudite voulait faire en sorte qu’avec cette démission, le monde entier coupe ses relations avec le gouvernement libanais et ainsi faire pression sur le Hezbollah.

Et il faut dire aussi que l’on constate maintenant que le pouvoir de mise en scène des Israéliens, Américains et Saoudiens est limité et que personne ne devrait plus trop prêter attention aux grands bruits venant de part et d’autre. Lorsqu’un projet est intenable, il ne se réalisera pas même avec la folie des grandeurs de quelques personnalités comme Mohammed ben Salmane. Enfin, il est utile de faire remarquer qu’il semble désormais que l’Arabie saoudite a été obligé de suspendre le blocus du Yémen sous les pressions internationales pour assurer un accès humanitaires à ce pays. »

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SOURCE: FRENCH PRESS TV