À peine quelques heures après la démission du Premier ministre libanais, Saad Hariri, le corps diplomatique saoudien au Liban a quitté Beyrouth à destination de Riyad.
Selon l’agence de presse iranienne Fars, le chargé d’affaires ainsi que d’autres membres du corps diplomatique d’Arabie saoudite résidant à Beyrouth ont quitté le pays.
Les autorités libanaises et saoudiennes n’ont pas encore confirmé ni démenti cette information.
« J’annonce ma démission du poste de Premier ministre », a déclaré ce samedi 4 novembre le chef du gouvernement libanais, qui se trouve actuellement en Arabie saoudite, dans un discours retransmis par la chaîne satellitaire Al-Arabiya.
Dans un geste coordonné, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu a salué les propos anti-iraniens du Premier ministre démissionnaire libanais, prétendant que cette démission prouvait l’impératif d’« une confrontation de la communauté internationale avec l’Iran au Moyen-Orient ».
Quelques heures après la démission de Saad Hariri, Netanyahu a lié son départ à la nécessité d’« une confrontation avec l’Iran ».
Il est à noter que quelques minutes après la publication de l’information selon laquelle le corps diplomatique saoudien avait quitté Beyrouth, la chaîne Al-Jadeed, citant des sources bien informées auprès de l’ambassade d'Arabie saoudite, a annoncé que le chargé d’affaires saoudien n’avait pas encore quitté le Liban.