L’Association bahreïnie al-Wefaq a annoncé que plus de 4 000 militants et prisonniers faisaient l’objet d’une vengeance politique de la part des responsables sécuritaires et n’avaient été arrêtés qu’en raison de protestations populaires pacifiques.
« Plus de 4 000 prisonniers sont visés par une vengeance politique et privés de leurs droits les plus élémentaires », a annoncé al-Wefaq dans un communiqué cité par Fars News.
« Les prisonniers politiques sont victimes de maltraitance et souffrent des conditions déplorables des prisons », est-il dit dans ce communiqué, a rapporté Al-Manar.
« Les conditions dans les 4 prisons centrales, dont al-Jawf et Jaw, sont plus déplorables que celles dans les autres prisons », a précisé al-Manar.
Les différentes organisations de défense des droits de l’homme ont à maintes reprises exprimé leur inquiétude quant aux conditions déplorables dans lesquelles vivent les prisonniers et ont demandé au régime des Al Khalifa de cesser de torturer les prisonniers politiques.
Les prisonniers politiques bahreïnis dans les prisons d’al-Jawf et de Jaw avaient effectué il y a plusieurs mois une grève de la faim d’un mois en protestation contre leurs conditions de détention dans les prisons et la poursuite de l’oppression du peuple par le régime bahreïni