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Arabie : les obstacles qui empêchent Mohammed ben Salmane d’accéder au trône

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane. ©AFP

Un site d’information en français, le Réseau Voltaire, évoque 4 préalables importants pour que le prince héritier saoudien accède au trône. « Le prince héritier sera éloigné du trône s’il ne réalise pas ces mesures », affirme le site web en question.

Les experts politiques estiment que l’Arabie saoudite est entrée dans une phase nébuleuse depuis que le jeune prince inexpérimenté de 32 ans, Mohammed ben Salmane, est devenu le numéro deux de la monarchie saoudienne. Pour cette raison, le jeune prince doit prendre de nouvelles mesures pour consolider son assise sur le pouvoir et accéder au trône, en ne répétant pas les erreurs du passé pour avoir son mot à dire dans la région.

Le Réseau Voltaire a publié un article faisant état des quatre obstacles qui pourraient barrer le chemin du trône au prince héritier saoudien.

Ces quatre mesures sont les suivantes :

1. Le retrait du Yémen

Selon un rapport déjà rendu public par le portail d’information The Middle East Eye, l’Arabie saoudite s’apprête à se retirer du Yémen. Le prince Mohammed ben Salmane s’est rendu compte qu’il ne pourra pas gagner la guerre contre le Yémen, dont il pense sérieusement à se retirer. Cette approche est confirmée par des courriers électroniques entre l’ambassadeur américain et son homologue émirati.

Les combattants du mouvement yéménite Ansarallah. ©Reuters

2. La cessation du conflit contre l’Iran et les chiites

L’une des mesures les plus importantes qui pourraient rendre le terrain propice à l’ascension au trône du prince hériter saoudien serait que l’Arabie saoudite cesse de se présenter comme le champion des sunnites face aux chiites. Les partisans de cette stratégie en Arabie saoudite devraient trouver une solution afin d’alléger les tensions et les crises actuelles dans la région d’al-Qatif et compenser les erreurs du passé, dont la plus marquante a été l’exécution du cheikh Nimr Baqr al-Nimr.

Cette idée semble confirmée par les réceptions officielles du chef du courant chiite irakien Moqtada Sadr à Riyad et du chargé d’affaires saoudien au Liban, Walid Boukhari, par le vice-président du Conseil supérieur chiite, le cheikh Abdel Amir Kabalan. L’Arabie saoudite vient aussi de rouvrir les points de passage saoudo-irakiens, fermés depuis plus de trente ans.

Poursuite des actions barbares du régime de Riyad contre la ville chiite d’al-Awamiyah. ©IQNA

3. La reconstruction de la Syrie

Le prince saoudien doit faire tout son possible pour que son pays joue un rôle de premier plan dans la reconstruction de la Syrie. Cette idée aura pour conséquence le rapprochement entre le royaume wahhabite et Téhéran.

La ville syrienne d’Alep. ©Reuters

4. Le limogeage d’Adel al-Joubeir

Selon ce site web français, le limogeage du ministre saoudien des Affaires étrangères, Adel al-Joubeir, de son poste serait l’une des mesures les plus importantes pour que le jeune prince héritier se rapproche du trône. Il existe de multiples rapports montrant qu’il entend remplacer al-Joubeir par son frère, nommé récemment ambassadeur saoudien à Washington.

Le chef de la diplomatie saoudienne, Adel al-Joubeir. ©AFP

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV