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Les gardes-frontières turcs tuent les réfugiés syriens (al-Mayadeen)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Turquie : à la frontière turque la mort attend les réfugiés syriens. ©Getty Images

La Turquie tue 30 réfugiés syriens par mois sur la frontière turque avec Idlib mais les autorités turques empêchent la diffusion de toute information sur ces meurtres, a rapporté la chaîne libanaise al-Mayadeen.

Citant les sources locales basées dans la banlieue d’Idlib, al-Mayadeen ajoute que l’hôpital "Bab Al Hawa" (le nom du point de passage frontalier turco-syrien) dans la province d'Idlib a enregistré ces 4 derniers mois, plus de 120 cas d'homicide. Les victimes sont originaires de diverses provinces syriennes. Elles ont été visés par les militaires turcs au moment où ils tentaient de traverser les frontières pour se rendre en Turquie.

"Certains d'entre elles ont été abattus par des snipers turcs déployés sur les frontières en haut des tours de surveillance qui donnent sur les champs agricoles situés dans la banlieue ouest d’Idlib, ajoute al-Mayadeen.

Citant une source locale, la chaîne libanaise confirme " la mort quotidienne" des réfugiés syriens qui échappent la guerre. " Des cadavres se décomposent sur place ou encore sont dévorés par les animaux sauvages,ajoute la chaîne.

La télévision libanaise pointe également du doigt  le rôle « majeur » des passeurs dans ce scandale humanitaire qui se produit sur les frontières turques alors que la Turquie insiste pour jouer le rôle de garant de la trêve à Idlib. Les passeurs de migrant abandonnent les réfugiés qui sont répartis souvent en petits groupes clandestins de 25 personnes, sur les frontières extrêmement dangereuses avant de prendre la fuite.

"Les terroristes de Hay'at Tahrir al-Sham (ex Al Nosra) contrôlent depuis plus d'un mois et à la faveur du soutien turc la frontière turco-syrienne près d’Idlib. Ce groupuscule terroriste ne permet pas aux militants des droits de l’homme et aux médias d’avoir accès à la zone et empêche la couverture du drame. Le gouvernement turc lui-même aide à cette censure médiatique, déplore al-Mayadeen.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV