TV

Syrie : fin de partie pour les Américains ?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un homme arbore un drapeau syrien en contrebas d’un convoi d’évacuation d’Alep-Est transportant des terroristes, en décembre 2016. ©AFP

Selon le journal libanais Al-Akhbar, « les États-Unis chercheraient à rétablir le contact avec Bachar al-Assad via une partie tierce qui serait le Sultanat d’Oman ». 

« Certaines informations font état des tentatives de Washington de rétablir le contact avec le gouvernement syrien, tentatives qui se seraient produites il y a 15 jours et qui auraient impliqué le Sultanat d’Oman, médiateur traditionnel des crises régionales. » Et le journal de poursuivre : « Mascate aurait échangé des messages entre Damas et Washington, messages qui appellent à la tenue de rencontres dans un pays tiers ».

Al-Akhbar revient ensuite sur la réponse fournie par Damas à cette demande américaine et la double condition posée par la Syrie : « Toute rencontre avec les représentants de Washington devra avoir lieu dans la capitale syrienne, Damas. Et ensuite, le contenu des discussions ne devrait pas uniquement porter sur la question sécuritaire, mais il devrait être de nature à la fois politique et sécuritaire, car pour Damas, ces deux questions sont interdépendantes et complémentaires et elles ne peuvent pas être traitées séparément. »

Concernant le dossier délicat de « reconstruction », Damas aurait aussi insisté sur le fait que la Syrie n’aimerait à aucun prix devenir « une caisse » où « les parties verseraient leur aide pécuniaire ». 

Al-Akhbar affirme que les efforts de médiation omanais n’auraient pas pour le moment dépassé le stade préliminaire, mais qu’ils incarnent d’ores et déjà une chose, la victoire d’Assad : que les États-Unis renoncent après six ans de guerre et de multiples complots au départ d’Assad comme étant une condition sine qua non à un règlement de la crise en Syrie et que la France commence à se tourner vers Damas, cela constitue une grande victoire pour Assad et ses alliés.  

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV