Le ministre russe des Affaires étrangères a souligné que les bases américaines en Syrie n’avaient pas de fondement légal.
S’exprimant vendredi 21 juillet à Moscou, lors d’une conférence de presse avec son homologue de la Sierra Leone, le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a précisé que l’existence de bases américaines en Syrie était dépourvue de tout fondement légal.
Selon l’agence de presse Interfax, M. Lavrov a indiqué que les négociations avec les États-Unis sur les principaux paramètres de la création des zones de désescalade au sud de la Syrie se poursuivaient.
« Les détails liés aux modalités de l’opération destinée à superviser le respect de la trêve dans ces régions et à garantir l’accès illimité aux aides humanitaires et le déplacement des civils sont en phase finale », a affirmé le patron de la diplomatie russe.
Il a rejeté d’un revers de main les accusations formulées par le directeur de la CIA, Mike Pompeo, selon lesquelles la Russie s’était immiscée dans les élections américaines.
De son côté, le ministre des Affaires étrangères de la Sierra Leone Samura Kamara a tenu à faire allusion aux réformes de la structure du Conseil de sécurité, sans omettre d’ajouter que la Russie ne soutiendrait pas les plans étant en contradiction avec les intérêts de l’Afrique.
Dans une autre partie de ses propos, M. Lavrov s’est penché sur les réformes de la structure du Conseil de sécurité, en disant que son pays apporterait son soutien à l’impératif de la prise en compte des intérêts de l’Afrique, lors des négociations sur la réforme structurelle du Conseil de sécurité, tout en rejetant les idées ignorant les intérêts africains.
« Lors de ces négociations, je tiendrai à évoquer la participation de l’Afrique dans la lutte contre le terrorisme », a dit M. Lavrov.